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Lansman
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Il marche dans le désert, les pieds dans le sable, et se repasse le film de sa vie. Toutes les figures emblématiques et les événements qui ont jalonné sa vie lui reviennent en mémoire. Son père tuant le mouton et maudissant l'Ane couronné dont le portrait est enfermé dans une boîte. Leila, son premier amour, inaccessible par la volonté d'un grand frère appliquant pour elle les préceptes du Coran et la faisant passer pour folle. Sa mère, profitant de l'absence du père (finalement enfermé dans les geôles de l'Etat) pour se jeter dans les bras dudit frère, Mehdi. Aujourd'hui, son plus cher désir est que le vent vienne et qu'il efface ses pas dans le sable.
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Les histoires d'enfance sont souvent à la fois banales et extraordinaires. Surtout celles qui touchent aux événements où le monde des adultes, avec ses règles et ses lois, se superpose à celui des plus jeunes confrontés à leurs propres joies et à leurs propres drames. L'histoire de Tam et de Manu ne raconte rien d'autre. C'est d'amitié enfantine dont il est question. Une amitié déroutante, absolue et exclusive. Avec ses offrandes et ses doutes, ses querelles et ses moments de partage... et surtout son incompréhension des raisons qui pourraient bien amener Tam à quitter le pays parce qu'il manque quelques papiers à son grand-père...
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A contre-courant, nos larmes !, Emmelyne Octavie - La Guyane, son calme, son fleuve, son Haut-Maroni. Un des seuls endroits de France où des enfants et de jeunes adolescents se réveillent au coeur de la nuit pour lever le soleil et arriver dans des classes après des heures de pirogue. L'apprentissage n'y est pas toujours simple. Trop éloigné. Trop irréel. Ce texte théâtralement poétique, fragile, pleure des vies arrachées à la vie. Ce sont des mots qui comptent les suicides, les absurdités, le silence bruyant de la République...
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Quand on se nomme Molly Savard, qu'on est née dans une petite ville de province et que l'ambition de votre entourage se limite pour vous à un diplôme de "vendeuse", il faut beaucoup de volonté pour sortir de cette routine toute tracée. C'est à vélo que Molly prendra son envol par le plus grand hasard. Elle va ainsi gravir un à un les échelons menant vers les sommets du cyclisme tout en restant très attachée à ses origines, à ses proches.
Tout pourrait donc être pour le mieux dans le meilleur des mondes si, un matin, elle ne recevait un appel de son entraîneur : il a reçu les résultats du contrôle inopiné effectué avant le championnat du monde... et Molly est "positive". Le ciel lui tombe sur la tête. Comment et avec qui va-t-elle affronter cette nouvelle épreuve ? Aura-t-elle le courage de se battre ? Dépitée et sûre de sa bonne foi, elle prend ses distances en attendant la sanction et s'engage au service d'une vieille châtelaine passablement rebelle.
En fera-t-elle une alliée ?
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Entre Blanche, princesse adorée par son père, et M, sa nouvelle belle-mère, c'est le coup de foudre immédiat : toutes deux veulent faire mentir l'adage qui affirme qu'une marâtre est, par définition, méchante et cruelle envers sa belle-fille. Elles veulent prouver qu'une belle entente est possible, contrairement à ce qui se passe dans les contes traditionnels.
Pourtant, au fil du temps et à l'épreuve du quotidien, vivre ensemble devient difficile pour les deux. M n'avait sans doute pas suffisamment mesuré les exigences de la tâche d'être (belle-)mère.
Parviendront-elles, malgré les obstacles, à s'apprivoiser mutuellement et à cheminer vers une complicité durable ?
La pomme empoisonnée est une histoire de famille recomposée basée sur le vécu de l'auteure. Elle tend à montrer que l'amour et la compréhension peuvent permettre de dépasser tous les préjugés. -
Ma vie avec John Wayne, Lise Martin - Marie Christine étouffe dans sa ville de province où son père fabrique des cravates. Ce qu'elle aime, elle, c'est le cinéma, surtout les westerns, les grands espaces, les récits héroïques et les valeurs défendues par John Wayne en cow-boy solitaire : fidélité, respect et loyauté. Mais la vie n'a rien d'un film où les bons triomphent et les mauvais sont punis. Elle n'a pas vu à temps que son mari s'apprêtait à disparaître avec l'argent des parents. L'héritière est ruinée et sa quête se résume à présent, au coeur d'un monde hostile, à trouver du travail. Bilan de compétences, rendez-vous à Pôle-Emploi, essais infructueux, une tout autre traversée du désert pour elle... enfin pour Jessie à laquelle elle s'identifie. Elle perd peu à peu ses marques, s'inventant un voyage en Chine pour tenter de dissimuler son propre naufrage. Ma vie avec John Wayne, un road-movie aux allures de comédie dramatique, tout à la fois absurde, drôle et touchante, qui nous transporte dans un univers fantasmé et pourtant si proche de nos réalités.
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2060. L'eau s'est évaporée ou a disparu dans les profondeurs. Les femmes et les hommes invoquent le ciel, creusent la terre, survivent en remontant peu à peu le fil du temps jusqu'à aujourd'hui.
L'eau, ils ne savent plus vraiment à quoi ça ressemblait. Mais certains ont entendu dire qu'elle courait partout, dans les jardins, même parfois dans les maisons. Et aussi que pour la garder, il fallait un contenant. Alors ils vénèrent les contenants, au cas où...
A force d'implorer, finiront-ils par retrouver la mémoire, et leur propre Histoire ?
Et nous, que ferons-nous quand l'eau viendra à manquer ? -
Elijah vient d'un hameau du bout du fleuve perdu dans la mangrove. il y vivait de la pêche à la crevette sauvage, mais des industriels, qui ne respectent aucune règle, ont mis en péril son travail et ses revenus. Un jour, se sentant menacé, il décide de quitter son pays. De l'autre côté de la mer, après un éprouvant voyage, Elijah se trouve confronté à l'institution : il va devoir gravir une montagne de papiers et de questions. Comme tant d'autres, il n'a pas le choix : il doit, loin des siens, se construire un avenir en composant avec les préjugés. Les incongruités administratives, la répétition sans fin de son histoire, la perte de son dossier, les nuits passées sur les trottoirs de la ville, ou encore les états d'âme de fonctionnaires surmenés n'auront pourtant pas raison de lui. L'effondrement viendra de l'institution, ou plutôt de ses agents à qui elle fait porter le poids du parcours chaotique imposé aux migrants sans véritable soutien ni discernement.
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Le numéro 214 répond aux questions des membres de la Commission : arrivera-t-il à les convaincre de lui donner le statut de réfugié ? Doit-il travestir la vérité ou raconter le parcours dramatique qui l'a mené ici ?
De quel pays vient-il ? Pourquoi a-t-il dû fuir ? Comment est-il parvenu chez nous ? ... Comme si les réponses étaient si simples...
Poussé par ceux qui l'ont accompagné dans son périple, il finit par choisir de parler vrai. Et c'est tout à coup une histoire à la fois singulière et si emblématique qui surgit de sa bouche : les cavaliers sanguinaires, l'ogre capitaliste, le serpent-passeur, les sirènes trompeuses, la forteresse métallique qui remplace la terre d'asile... et cette étrange maladie qui semble frapper certains exilés au point de les réduire à l'état d'ombres.
Avec un credo : qu'il est long et escarpé le chemin de ceux qui s'arrachent à leur terre pour trouver une vie meilleure !