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Éditeurs
Prix
Adverse
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Sur la longue route entre son habitation rurale et son école de centre-ville, un jeune garçon nous fait part de son quotidien, lutte perpétuelle face à des brimades contrées à grands renforts de solitude chronique et d'amour maternel. Son récit se fait initiatique, et met somptueusement en scène une topographie du territoire hantée par les discriminations sociales, dans laquelle sourd toute la brutalité de l'enfance et l'enseignement.
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A partir de pockets de western bas de gamme, Barthélémy Schwartz rejoue à sa manière une partition situationniste, et introduit dans la bande l'idée du décollement, travaillant des collages en volume photographiés. Le papier est mis en abyme ; les ombres et le flou font leur apparition ; des distortions et faux-raccords émergent dans la profondeur de champ. Pour autant, ne pas croire qu'il ne s'agira que de flâner, empreint de douce nostalgie, au milieu d'une stimulante réinvention d'images surannées.
Cette bande dessinée travaille un lourd héritage, sa scansion est celle d'une sourde indignation : "parler du catalogue sanglant de l'oppression".
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ERRATA est une bande dessinée ayant pour objet une mise en déroute particulièrement joueuse du récit romanesque, en ce qu'elle est exclusivement constituée d'errata, c'est à dire de cases destinées à venir s'insérer ou à remplacer celles d'un album dont nous ne connaissons rien. En cela, on la lira aussi bien en tant que somme de micro-événements autonomes, répertoire de pistes narratives à interpréter ou à partir desquelles digresser, ou encore récit fragmentaire à reconstituer.
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Bertoyas développe comme jamais auparavant ses thématiques fétiches de la fuite et de l'aliénation autour d'une improbable galerie de marginaux sur fond de guerre banalisée. Du cabot éconduit au piaf lubrique, du voleur innocent aux révolutionnaires sans devenir tous déambulent ici en quête de salut entre amour charnel, saillies philosophiques et potacheries.
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Récit hallucinatoire d'un réveil contrarié sans cesse rejoué, "J'ai fait le tour de l'appartement" procède selon la logique d'un poème spatialisé en prose qui n'évacuerait pas complètement la représentation, tout en restant sur la brèche de l'abstraction. Dessin et texte s'entremêlent jusqu'à parfois se confondre, et le jeu de répétition / variation / accumulation ne cesse d'interroger nos régimes perceptifs selon une logique réflexive, le protagoniste étant soumis à des questionnements du même ordre.
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Trois ans après la publication de Fils, son premier livre remarqué, Filer compile l'ensemble des travaux de Guillaume Chailleux consacrés à l'un des dispositifs les plus minimaux de la bande dessinée : le gaufrier en quatre cases.
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Dans ce livre d'artiste (édité aujourd'hui sous la forme d'un fac similé), cinq blocs de papier autonomes et complémentaires répondent chacun à un déploiement en 5 gestes, pris dans le suspens de leur mise au jour, pour dévoiler de savantes constructions diagrammatiques, offertes à une appréhension tant sensorielle qu'intellectuelle. Se joue là une analyse figurale de l'engagement du corps autour d'actions aussi évidentes qu'essentielles, dont l'habitude tend à nous laisser négliger leur complexité : dormir / respirer / jouer / écouter / cultiver.
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Aussi bien disjonction abrupte qu'évident prolongement de leur bibliographie (Recueillis, Projectile, les deux Crapule, etc.), le nouvel album de J. & E. LeGlatin consiste en une adaptation du Cyclope, le célèbre drame satirique d'Euripide consacré à l'arrivée d'Ulysse sur l'île de Polyphème. Ne conservant rien de la pièce sinon le discours du monstre-cyclope, Polyphème bascule ainsi du conflit originel agité par une multiplicité de personnages à un monologue fiévreux et outrancier, une virulente charge païenne, hédoniste et blasphématoire aiguisée au fil de l'hystérie panique et de la paranoïa. La bande dessinée permet ici de détourner avec iconoclasme les principes de la mise en scène théâtrale et emporte l'image dans des régimes d'intensité singulière : richesse proliférante des variations de focale sur la figure du cyclope (présente dans la presque totalité des cases en une adresse continue au lecteur), diversité des représentations de la béance (grotte, pupille, bouche) et jeux de concrétion/diffraction des motifs travaillant les agrégats de case à l'échelle de la planche. Avec cet album, c'est donc à une véritable bacchanale chorégraphique de la langue et de l'image que nous convie l'entité bicéphale J. & E., une bacchanale rageuse et destructrice, envisagée comme seul sursaut de dignité possible face à l'embrigadement des dieux et la traîtrise des hommes, quelle qu'en soit l'issue.
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Alors que s'achève l'Anthologie des narrations décrispées (plus de 1000 pages de bandes dessinées assumée conjointement par Adverse et Arbitraire en 6 volumes), Bertoyas n'en a pas moins continué à développer son oeuvre d'auteur, dont témoigne ce Carlota (première édition en 2022 sous forme de fanzine tiré à quelques dizaines d'exemplaires). Avec cet opus porno-politique libertaire et féministe, éminemment rocambolesque et aussi grave qu'hilarant, il prolonge ses ambitions d'auteur populaire et exigent ne reculant devant aucun sujet.
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Quelques années après la publication de Séquences (The Hoochie Coochie, 2013), anthologie d'archives de l'artiste datant des années 1970 et repoussant les limites de la bande dessinée, Adverse ajoute un bonus de choix avec un inédit exhumé de la revue M25 (L'Atelier de l'agneau).
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Fin 2019, à l'occasion de la publication du 16e numéro de la revue allemande "Spring" articulé autour de la thématique rebattue du sexe, Jul Gordon sollicite amis et connaissances pour débuter une collecte d'anecdotes intimes, chacune destinée à être adaptée en bande dessinée. En douze planches couleurs aussi lumineuses d'intelligence formelle (leur art du contrepoint dans le rapport image/texte) que bouleversantes d'économie et de pudeur, "De tels baisers" inaugure une série dont on se languit déjà des prolongements à venir.
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Avec l'humour pernicieux qu'on lui connaît, Guillaume Soulatges se réapproprie et interprète dans ce vrai-faux manga une imagerie hétéroclite, brassant notamment des sources affiliées au genre hentaï (la veine pornographique de la bande dessinée japonaise). Présenté selon ses propres termes comme l'ouvrage dans lequel il solde ses comptes avec certaines de ses influences les plus notables (Bazooka, Slocombe, Trevor Brown), ce Manga assoit encore Guillaume Soulatges comme un auteur de bande dessinée formaliste de première classe et un orfèvre de la composition.
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À partir de aborde la bande dessinée comme le territoire d'inventions et d'interventions adéquat pour penser, ressentir et vivre les tensions relatives aux usages esthétiques, politiques, humains de la langue et de l'image aux prises avec la Culture.
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Démoniak est une nébuleuse d'artistes oeuvrant dans l'anonymat et une semi-confidentialité depuis une bonne dizaine d'années, dignes héritiers d'une constellation d'auteurs inconnus ou oubliés des comix et fumetti pornographiques et iconoclastes populaires qui ont traversé le XXe siècle.
Après une longue série publiée aux éditions Frémok autour de la figure du «justicier» masqué éponyme, Démoniak s'est attaqué à diverses personnalités publiques pour une série d'outrages de premier choix dans sa série «Épisodes déclassés», hommage appuyé aux Tijuana Bibles américaines des années 1920.
Pour ce nouveau prolongement de sa geste, les Productions Démoniak vont cette fois lorgner vers la série Eros Negro, bande dessinée pornographique de gare des années 1980, rejouant ici strictement à l'identique le fumetto d'origine.
Et cette reprise frappe par sa singularité, questionnant l'acte même de redessiner autant qu'elle réinterroge avec pertinence - avec ses 30 ans de décalage par rapport à la publication originale - la place du Noir dans la psyché occidentale. Et c'est alors avec un à-propos des plus crus et des plus lumineux qu'Eros Negro (Jouer avec le feu) vient souligner d'un jet d'encre, de foutre et de feu, combien la culpabilité refoulée de l'héritage colonial trouve encore et toujours dans le champ du fantasme sexuel un espace propice à son expression dévoyée. -
PERFORMANCE est une série de saynètes en double-pages représentant deux couples de comédiens. Chaque couple dispose d'un ensemble d'accessoires similaires sur une scène identique, mais en miroir : trois perruques, une armoire, un seau de peinture murale, une motte d'argile. Les accessoires sont utilisés par les deux couples d'acteurs dans des performances simultanées.
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Depuis 2016, Lotus Eddé khouri présente DANSE D'INTÉRIEUR, un solo construit en direct dans l'habitat même du ou des spectacteur(s). Il s'agit de prendre chaque situation telle qu'elle se présente, considérant les activités en cours (s'il y en a), la superficie et les sons présents, sans rien ajouter. Ce livre est la somme des compte-rendus écrits et illustrés par l'artiste pour plus de 80 performances. Un film hébergé en ligne vient compléter l'ouvrage.
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Ronald Grandpey oscille depuis une vingtaine d'années entre diverses initiatives souterraines pour produire une bande dessinée qui, sous couvert de grande aventure, est dédiée à la subtilité et à la recherche. Développant un large éventail de styles et des cosmogonies ouvertes aux déploiements et tressages de récits disjoints, il se consacre à semer la confusion au sein de nos repères spatiaux et temporels, jouant à perturber le socle de notre conscience par un usage raffiné et inédit de la séquence (agissant comme suite d'instants démultipliés, suspendus au coeur de mouvements et de déplacements amples et diffractés, aussi flottants que mobiles). Initialement publié en ligne sur le site 8pcx de la plateforme Grand Papier, Comment dresser un cheval est une parenthèse de grâce et de trouble dans le cycle ouvert à l'infini des aventures d'Estebald. Sur le fil d'un récit des plus ténus, donnant à peine l'illusion de se chercher des alibis romanesques, le livre est conçu en une suite de champ/contrechamp, glissant du statisme inquiet de deux voyeurs dissimulés sous les arbres à la fougue d'une cavalière et de sa monture arpentant les espaces dégagés.
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Essentiellement consacré aux débuts de l'artiste, "Pêchez jeunesse !" réunit pas moins de six fanzines parmi les plus méconnus et invisibles de ce forcené de l'autoédition :
"Zeboun", "Les Dombes", "Brücks", "Paulette Goddard je t'aime !", "Coux", ou encore "Lycoperdon"... -
Dans le cadre des réflexions menées par le Syndicat des éditeurs alternatifs (association créée en 2014 regroupant aujourd'hui plus de quarante éditeurs de bande dessinée), L.L. de Mars a élaboré un système de circulation et de commercialisation du livre avec la volonté farouche de s'abstraire enfin des rouages écrasants d'une distribution industrielle autodévorante. Reposant sur des principes de fonctionnement communaux, voire communistes, ce modèle prétend assumer d'offrir enfin visibilité et accessibilité aux innombrables merveilles émergeant d'une production fragile, précieuse et souterraine. Derrière ses atours utopiques, se révèle un projet aussi concret que réaliste, abordant avec une force d'imagination inédite la question du politique et de l'engagement dans le champ de la production éditoriale autant que dans celui de la diffusion de l'art et des savoirs.
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L.L. de Mars mobilise l'utilisation du lieu-commun de "grand public" comme révélateur d'une perspective idéologique capitaliste, en ce qu'elle sous-entend par avance les attentes prétendument nécessaires à toute création pour atteindre - en la flattant - l'audience la plus étendue possible
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Ce nouveau volume de l'A.N.D. oscille entre reprises et hommages (situationnisme, imagerie de propagande, bande dessinée populaire, etc.), quasi-abstraction, ballet de corps muets, pornographie délirante et débridée, jeux de recouvrements, griffonnage sculptural et saillies politiques.
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« D'un travail imprimé dont le support est l'album, je décalque certains éléments contenus dans les cases. Redessinant un dessin, je deviens dessinateur du seul geste, sans arrière pensée formelle ou liée à un sujet, me constituant au fil des copies un répertoire. De ce répertoire enflant au fil des dessins et du temps s'élaborent alors à partir de contraintes liées au hasard (sélection, composition,...) des ensembles dessinés qui constituent l'objet même de mon travail (etc). »
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Initialement publié en 2019 à 50 exp. par la structure de micro-édition FLTMSTPC, Romance est une courte bande dessinée à la narration ténue, essentiellement guidée par un plaisir du dessin sauvage ayant remarquablement digéré ses influences (Mark Beyer et l'art brut, notamment).
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Avec en tête les bandes dessinées de son enfance, autant qu'un goût pour les pas-de-côté en matière d'art, Gabriel Hibert s'arme d'une feuille A4 et y dessine un gaufrier de six cases. Ses impulsions sont d'abord "gratuites" : découper un bout de case dans un magazine, le coller, laisser dériver le trait et l'écriture alentour, se laisser prendre au plaisir du dessin de la lettre, soumis à cette impulsion du tracer qui contamine tout. Peu à peu, les planches s'architecturent, travaillent les échos graphiques, les ellipses, puis se déclinent en 32 diptyques pour composer CE QU'EST CE QUE.