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Moelle Graphik
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Quelques gouttes d'Oh recueille en 180 pages l'ensemble des haïkus illustrés par les deux compères Andréa Toutant & Alain Dufour, lesquels ont été partiellement publiés en 2015 dans À fleur de poésie et en 2016 dans La saison des louanges.
Ce livre, qui mélange adroitement les styles, allie les tirades courtes et tranchantes du Haïku et la ligne claire et élégante de la bande dessinée. Andréa Toutant pratique le Haïku contemplatif, ancré dans la nature ; Alain Dufour place son trait généreux et ludique au service de ces courtes phrases pleines d'une sagesse contemplative qui amènent à la méditation, en résonance avec la nature.
Un remède à l'isolement imposé par la pandémie de COVID-19 ? Certainement un ouvrage qui facilite un bénéfique ralentissement de nos trains de vie et qui incite à un rapprochement à la nature.
Le format permet une lecture progressive, répétitive, enivrante, des liens se créent, la flore et la faune du Québec pétillent, le poète et le dessinateur nous amènent en forêt, sur le bord du fleuve, à la campagne, sur des sentiers peut-être déjà parcourus, mais jamais avec autant d'acuité et de présence au monde ! -
Géraldine est profondément malheureuse. Son « géniteur » l'affuble d'un numéro correspondant à son rang dans la fratrie : numéro 4.
Il surveille ses allers et venues, soucieux de toute déviance qui pourrait avoir un effet négatif sur sa propre réputation dans le quartier.
Le seul réconfort de Géraldine est un rat « tout le temps dans son cou », qui l'accompagne dans ses pérégrinations.
Premier opus de cette talentueuse nouvelle venue de la bande dessinée québécoise, Comme des rats saura plaire par son approche graphique lumineuse, à la beauté saisissante et surprenante, qui tranche avec la noirceur psychologique dans laquelle évolue la protagoniste.
Tout au long du récit, les cases et les planches se succèdent dans un envolée lyrique en hommage à la Ville de Québec des années 90 ; non pas dans son créneau touristique et son charme européen, mais plutôt dans le décor des gens ordinaires de ces années-là. La basse-ville, les terrains vagues, les immeubles abandonnés et les bars miteux traduits à travers les yeux de l'artiste, déclinent une poésie de l'ordinaire qui renforce le propos et reflètent comment à l'échelle d'une ville, les habitants peuvent se sentir pris Comme des rats.