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On l'a gratifié d'innombrables surnoms dont le plus éloquent, le King. Elvis Presley, plus important phénomène de l'histoire de la musique enregistrée, est le Roi des Rois ! Au milieu des années 1950, catalysant divers courants, il impose le rock'n'roll sur la planète, renversant tout sur son passage avec une originalité, un charme et une fraîcheur irrésistibles. Son talent lui permet d'aborder tous les styles, il ne s'en prive pas. Son influence reste profonde et son personnage fait l'objet d'un culte qui jamais ne s'essouffle.
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Jean Philippe Smet fait ses classes dans la rue, le music'hall est sa vie, l'école passe en second. A dix-sept ans, il commence à enregistrer en studio et à soixante-quatorze ans il y était encore. On peut leurrer quelques personnes longtemps, on peut leurrer un public immense un court instant, mais un artiste ne peut leurrer une foule immense d'admirateurs 57 ans. Il est peu d'exemples, en France où ailleurs d'une telle longévité dans le monde de la musique. Johnny Hallyday a non seulement réuni autour de lui un foule d'admirateurs, dès ses premières prestations mais il a fait grandir cette foule et il a su la conserver 57 années durant. Rester au sommet de la popularité cinq décennies n'est possible que pour un artiste qui réunit le talent et la sincérité. C'est ce cocktail de talent et de personnalité servi par des auteurs et des compositeurs exceptionnels qui explique que trois années après son décès, les foules continuent de se réunir à la première occasion pour célébrer leur idole. Il est un mot qui réunit tous ceux qui aiment et tous ceux qui n'aiment pas Johnny Hallyday : Respect.
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Personne aujourd'hui n'incarne mieux le blues que B.B. King. Le conducteur de tracteur d'une plantation du Mississippi est devenu disc-jockey à Memphis avant de s'imposer comme le plus grand chanteur et guitariste de blues (impossible de dissocier l'un de l'autre). S'il a d'abord su toucher sa communauté, il a réussi un incroyable crossover à la fin des années 1960, se faisant d'abord reconnaître par le public rock, puis par ce qu'on a coutume d'appeler le "grand public". Et cette reconnaissance a été acquise sans la moindre compromission. Au même titre que Louis Armstrong, Duke Ellington ou Ray Charles, B.B. King fait partie de ces génies que nous a donnés l'art afro-américain.
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Avant de devenir une vedette populaire de l'écran, Fernandel a débuté comme chanteur à Marseille puis à Paris. Héritier des comiques troupiers du début du siècle, l'accent méridional et les dents en plus, il a ensuite élargi son répertoire avec des chansons-saynètes traitées sur le mode de la dérision, où le comique parfois appuyé laisse souvent poindre de la tendresse. En cultivant une certaine niaiserie, Fernandel a mis le public de son côté. Avant tout comédien, il s'est fait apprécier par sa diction, sa gestuelle précise et surtout son physique, devenu au fil des ans une véritable image de marque, qui lui a valu un triomphe durable au cinéma.
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Le film noir Tome 2 : 1956-1962
François Guérif, Loustal
- Bd Music
- Original Soundtrack
- 30 Septembre 2016
- 9782374502458
Le Film Noir est un genre cinématographique dominant des années quarante et cinquante. Son âge d'or s'étend du Maltese Falcon (le Faucon Maltais, 1941) à Touch of Evil (la soif du mal, 1958). François Guérif, spécialiste incontesté du genre nous décrit le polar à la française et les étapes du syndicat du crime à la mafia américaine. Loustal, amoureux du genre poursuit ses investigations et nous dévoile son roman noir en images inquiétantes de beauté. Le jazz domine la bande son en quarante-huit thèmes incontournables.
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Poète autant que musicien, Léo Ferré était trop insoumis et trop inspiré pour se couler dans le moule du métier de la chanson de l'après-guerre. Durant de longues années, seuls les cabarets dits "rive gauche" de la capitale accueillirent ce monégasque qui n'avait pas vraiment le physique de l'emploi. Grâce à quelques interprètes reconnus, en particulier Catherine Sauvage, ses chansons ont néanmoins touché un public beaucoup plus large.
Cette anthologie retrace l'ascension de Léo Ferré au cours des années 50 et l'affirmation d'un style refusant toute concession : un parcours qui l'a finalement mené sur les plus grandes scènes de music-hall. -
Un parcours électro de la scène française de 1998 à 2010 à travers les pochettes d'album de Claude Manetta Scott. Ecrit et présenté par Claude Manetta Scott lui-même. Les artistes de la French Touch sont présentés sur 2 compact discs du meilleur de la production française, de l'électro à l'afro-beat, du début du 21ème siècle : Kid Loco, Tony Allen, DJ Cam, Seu Jorge, Nutropic, Alix, Filet of Soul, Belmondo, Reminiscence Quartet, Frédéric Galliano, Boyz from Brazil, Voltaire.
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Cet album réunit l'essentiel des enregistrements de Serge Gainsbourg entre 1958 et 1962 sur ses quatre 33 T 25 cm, ainsi que quelques titres sortis uniquement en EP en 1959 et 1960. Cela correspond à la première période de son oeuvre, fortement marquée par le goût du jazz et soutenue par les brillants arrangements d'Alain Goraguer. Ce dernier a également contribué à l'orchestration des deux musiques de film commandées à Gainsbourg en 1959 ("Les loups dans la bergerie" et "L'eau à la bouche"), dont les meilleurs extraits sont ici reproduits.
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Grâce à "Only You" et "The Great Pretender", deux succès inoxydables, deux slows qui ont fait danser serrées plusieurs générations, les Platters constituent la formation vocale noir américaine la plus célèbre dans le monde. Formée à Los Angeles en 1953, puis pris en main par le manager Buck Ram, le groupe connaît un rapide succès et traverse cinq décennies. Buck Ram dirige l'entreprise « Platters » et traverse les changements de solistes et les vogues musicales, mais la mémoire retiendra les Platters comme le groupe qui a dominé les années cinquante.
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Louis Prima
François San millan, Stéphane Allegret
- Bd Music
- Bd Voices & Gentlemen
- 2 Septembre 2015
- 9782374502045
Tour à tour surnommé Le Plus Sauvage ou Le Chef, l'explosif Louis Prima, chanteur, compositeur, chef d'orchestre, homme de spectacle, a marqué l'histoire de la musique américaine. Sa longévité et son influence ne sauraient être comparées qu'à celles d'un autre géant de la Nouvelle-Orléans, Louis Armstrong. Par son jeu de trompette dru et serré ; son incroyable sens du tempo, il sut séduire les puristes du jazz comme les danseurs de be-bop. Par son chant rauque ; son battant ; son humour salé ; ses allusions au vieux pays, l'Italie ; il mit le grand public dans sa poche. Par son swing ; son énergie ; son refus des cloisonnements stylistiques, il fut un évident et immense précurseur du rock'n'roll.
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Django est un authentique génie de la guitare : autodidacte complet, il s'est forgé un style à la technique effarante (bien que privé de deux doigts de la main gauche à la suite d'un accident...), sorte de fusion entre le jazz et la musique tsigane, dont l'incroyable drive, la richesse de l'inspiration et la virtuosité des traits continuent cinquante ans après sa mort à hanter les nuits de bien des guitaristes. Les titres qui ont fait sa réputation, en trio, en quintette ou accompagné d'une grande formation, sont ici réunis sur un vinyl. Sa biographie écrite par Alain Gerber est illustrée par Jean Charles Baty.
La biographie de Django Reinhardt par Claude Carrière et Christian Bonnet, illustrée par Aurel et accompagnée de 2 compacts discs. -
Quand paraît son premier disque, en 1959, Joan Baez n'a que 18 ans. C'est le début d'une carrière unique aussi bien par la qualité que sa longévité. Un chant d'une grâce exceptionnelle et un engagement de toute une vie en faveur du pacifisme et des plus nobles causes valent à cette artiste une place de choix dans l'histoire de la musique populaire américaine et dans le coeur du public. Quand la pureté de l'expression semble refléter celle de l'âme...
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Le Bird, ce drôle d'oiseau, ne vécut que trente-cinq ans. Mais son passage fulgurant dans l'histoire du jazz a exercé une influence déterminante, analogue à celle de Louis Armstrong deux décennies auparavant. Son imagination mirobolante s'exerça à émanciper l'harmonie et à bousculer le rythme traditionnel. Inventeur du style « bebop » avec Dizzy Gillespie, Parker, un des génies incontestables du jazz, mena une carrière sans cesse perturbée par la drogue et l'alcool, deux mauvaises habitudes qu'il déconseillait fermement à ses jeunes collègues. Il avait raison.
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Johnny Cash c'est une voix. Grave, profonde, reconnaissable entre toutes. C'est aussi une gueule, burinée, à l'expression dure, sombre, parfois tragique. C'est encore la silhouette singulière du « Man in Black » tout de noir drapé, du stetson aux bottes. C'est enfin une légende qui s'est tissée autour de lui, qu'il en ait parfois encouragé le développement ou qu'il l'ait combattu... Johnny Cash, une des plus belles légendes du Rock'n'Roll.
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Barde intransigeant, rebelle, marginal, Woody Guthrie est certainement un des chanteurs américains les plus légendaires du XX ème siècle. Il a servi notamment de modèle aux chanteurs folk engagés des années 60 et 70, en particulier Bob Dylan dont une des premières compositions fut Tribute to Woody!
Mais au delà de sa légende, avivée par un individualisme exacerbé et un destin tragique, Woody demeure un des paroliers les plus habiles et les plus féconds de la Country Music des années 30 et 40. Nombre de ses compositions sont devenues des standards de la musique folk, reprises et traduites dans le monde entier. Sa célèbre ballade This land is your land a été élue une des trois plus importantes chansons américaines du XX ème siècle! -
Mort de trac sur scène, Georges Brassens aurait sans doute préféré n'être chanté que par les autres. Ce fut d'ailleurs le cas à ses débuts avec Patachou, qui l'a convaincu de défendre lui-même ses oeuvres. Depuis sa disparition, de nombreux établissements scolaires et culturels portent son nom, et l'on ne compte plus les interprétations de ses chansons à travers le monde. Paradoxalement, c'est son refus des conventions qui a conduit Brassens à devenir une référence absolue de la chanson française. Son sens de l'amitié, ses textes en faveur des laissés pour compte et sa dénonciation des hypocrisies de tous ordres font toujours mouche.
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Au contraire des gospels, des chants de travail ou des blues, marqués par l'Afrique, la religion, la misère, le ragtime se donne comme le plus européen, le plus laïc, le plus savant des éléments qui entrèrent dans la gestation complexe du jazz. Le ragtime ne s'est pas entièrement résorbé à l'intérieur du jazz. Il s'est perpétué parallèlement et a même donné naissance à un genre dérivé, encore plus virtuose, baptisé « novelty ». Puis vint le temps du « ragtime revival »...
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L'un des plus grands groupes vocaux de l'histoire de la musique américaine, les Mills Brothers, avec un sens inné du swing, une perfection harmonique inégalée, une virtuosité, une souplesse et une technique vocale phénoménales, ont inventé le genre des "instrumentistes vocaux", en imitant avec une perfection confondante tous les instruments à vent de l'orchestre. Leur succès fut considérable, égalant ceux de Bing Crosby, Louis Armstrong ou Ella Fitzgerald avec qui ils ont enregistré des disques mémorables qu'on retrouvera ici dans notre sélection de leurs plus grands titres.
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Un double compact discs - gatefold sleeve - illustré par Cabu et une anthologie des enregistrements d'Anita O'Day sélectionné par Christian Bonnet CD1 Anita O'Day with Ralph Burns Orchestra Anita O'Day (voc) - Conrad Gozzo, Ray Linn, Al Killian, Dale Pierce (tp) - Ray Sims, poss. Bill Harris (tb) - Benny Carter, Harry Klee, Hal McKusick, Herbie Steward, ? (reeds) - Arnold Ross (p) - Barney Kessel (g) - Joe Mondragon (b) - Jimmy Pratt (d) - Ralph Burns (cond). Los Angeles, late 1947.
1 I Ain't Gettin' Any Younger (Carter, Banson, arr. Benny Carter): tb solo by Ray Sims, as solo by Hal McKusick, tp solo by Ray Linn Anita O'Day & the Tadd Dameron Trio Anita O'Day (voc) - Tadd Dameron (p) - Curly Russell (b) - Kenny Clarke (d). Royal Roost, New York, Oct. 9, 1948.
2 September In The Rain (Warren, Dubin) Anita O'Day acc. by Abbey Brown's Cool Cats Anita O'Day (voc) - ? (tp) - Benny Lagasse (cl) - Bob Dukoff (ts) - Hymie Fiddleman (p) - ? (b) - Abbey Brown (d). Los Angeles, Sept. 11, 1949.
3 Don't Kick It Around (Greene) Anita O'Day with Ben Homer and his Orchestra Anita O'Day (voc) - Doc Severinsen, Art Depew, Charlie Shavers (tp) - George Arus, Will Bradley, Phil Giardina tb) - Al Klink, Hymie Schertzer, Boomie Richman, Babe Fresk, Sol Schlinger (reeds) - Teddy Wilson (celeste on track 4, p on track 5) - Billy Mure (g) - Bob Carter (b) - Buzzy Drootin (d) - Ben Homer (cond). New York, Oct. 26, 1950.
4 Tennessee Waltz (King, Stewart, arr. Ben Homer): tb solo by Will Bradley 5 Something I Dreamed Last Night (Fain, Yellen, Magidson, arr. Ben Homer) Anita O'Day with Jack Pleis and his Orchestra Anita O'Day (voc) - Carl Poole, Al Stewart, Jack Hanson (tp) - Will Bradley, Cutty Cutshall (tb) - Al Klink, Hymie Schertzer, Art Drellinger, Artie Baker (reeds) - Jack Pleis (p, dir) - Al Valenti (g) - Bob Carter (b) - Johnny Blowers (d). New York, Dec. 27, 1950.
6 You Took Advantage Of Me (Rodgers, Hart, arr. Jack Pleis) 7 I Apologise (Hoffman, Goodhart, Nelson, arr. Jack Pleis) Anita O'Day with Ralph Burns Orchestra Anita O'Day (voc) - Roy Eldridge (tp) - Bill Harris (tb) - Budd Johnson (ts) - Cecil Payne (bar) - Ralph Burns (p, dir) - Don Lamond (d). New York, Jan. 22, 1952.
8 Lover, Come Back To Me (Romberg, Hammerstein, arr. Ralph Burns) 9 Love For Sale (Porter, arr. Ralph Burns) Anita O'Day with the Roy Kral Quintet Anita O'Day (voc) - Roy Kral (p, dir) - Earl Backus (g) - Johnny Frigo (b) - Red Lionberg (d) - Jimmy Wilson (bgo on track 10). Chicago, July, 1952.
10 No Soap, No Hope Blues (Adler, Ross, arr. Roy Kral) 11 The Lady Is A Tramp (Rodgers, Hart, arr. Roy Kral) Anita O'Day with Larry Russell's Orchestra Anita O'Day (voc) - large band with strings conducted by Larry Russell and featuring Andy Secrest (c) - unidentified personnel. Los Angeles, Dec., 1952.
12 Somebody's Cryin' (Pepper, James, Russell) Anita O'Day Anita O'Day (voc) - Arnold Ross (p) - Barney Kessel (g) - Monte Budwig (b) - Jackie Mills (d). Los Angeles, April 15, 1954.
13 Just One Of Those Things (Porter) Anita O'Day Anita O'Day (voc) - Jimmy Rowles (p) - Tal Farlow (g) - Leroy Vinnegar (b) - Larry Bunker (d). Los Angeles, August 11, 1955.
14 From This Moment On (Porter) Anita O'Day Anita O'Day (voc) - Paul Smith (p) - Barney Kessel (g) - Joe Mondragon (b) - Alvin Stoller (d). Los Angeles, Dec. 6, 1955.
15 As Long As I Live (Arlen, Koehler) 16 Beautiful Love (Young, King, Van Alstyne, Gillespie) 17 Fine And Dandy (Swift, James) Anita O'Day with Buddy Bregman's Orchestra Anita O'Day (voc) - string section - Corky Hale (harp) - Paul Smith (p, celeste) - Barney Kessel (g) - Joe Mondragon (b) - Alvin Stoller (d) - Buddy Bregman (cond). Los Angeles, Dec. 7, 1955.
18 A Nightingale Sang In Berkley Square (Sherwin, Maschwitz, arr. Buddy Bregman) 19 I Fall In Love Too Easily (Styne, Kahn, arr. Buddy Bregman) Anita O'Day with Buddy Bregman's Orchestra Anita O'Day (voc) - Milt Bernhart, Lloyd Elliott, Si Zentner, Joe Howard (tb) - Paul Smith (p) - Barney Kessel (g) - Joe Mondragon (b) - Alvin Stoller (d) - Buddy Bregman (cond). Los Angeles, Dec. 8, 1955 20 I'll See You In My Dreams (Jones, Kahn, arr. Buddy Bregman): tb solo prob. by Milt Bernhart 21 Honeysuckle Rose (Waller, Razaf, arr. Buddy Bregman) 22 You're The Top (Porter, arr. Buddy Bregman) Anita O'Day acc. by Buddy Bregman's Orchestra Anita O'Day (voc) - big band conducted by Buddy Bregman - unidentified personnel - Los Angeles, Jan. 4, 1956.
23 I'm With You (Harbor, arr. Buddy Bregman) Gene Krupa Big Band featuring Anita O'Day & Roy Eldridge Anita O'Day (voc) - Joe Ferrante, Nick Travis, Bernie Glow, Ernie Royal, Roy Eldridge (tp) - J. J. Johnson, Jimmy Cleveland, Kay Winding, Fred Ohms (tb) - Hal McKusick, Sam Marowitz, Aaron Sachs, Eddie Shu, Danny Bank (reeds) - Dave McKenna (p) - Barry Galbraith (g) - Johnny Drew (b) - Gene Krupa (d, dir). New York, Feb. 12, 1956.
24 That's What You Think (Werner, arr. Quincy Jones): tp obbligatos & tp solo by Roy Eldridge CD2 Gene Krupa Big Band featuring Anita O'Day & Roy Eldridge Anita O'Day (voc) - Joe Ferrante, Nick Travis, Bernie Glow, Ernie Royal, Roy Eldridge (tp) - J. J. Johnson, Jimmy Cleveland, Kay Winding, Fred Ohms (tb) - Hal McKusick, Sam Marowitz, Aaron Sachs, Eddie Shu, Danny Bank (reeds) - Dave McKenna (p) - Barry Galbraith (g) - Johnny Drew (b) - Gene Krupa (d, dir). New York, Feb. 12, 1956.
1 Boogie Blues (Krupa, Biondi, arr. Quincy Jones): tp solo by Roy Eldridge Anita O'Day with Buddy Bregman's Orchestra Anita O'Day (voc) - large band conducted by Buddy Bregman - unidentified personnel - Los Angeles, Feb. 23, 1956.
2 We Laughed At Love (Bourne, Messeinheimer, arr. Buddy Bregman ) Anita O'Day Anita O'Day (voc) - Paul Smith (p) - Larry Bunker (vib on tracks 3 & 4, bgo on track 5) - Barney Kessel (g) - Joe Mondragon (b) - Alvin Stoller (d). Los Angeles, Dec. 18, 1956.
3 Don't Be That Way (Sampson, Goodman, Parish) 4 I Used To Be Color Blind (Berlin) 5 Let's Face The Music And Dance (Berlin) Anita O'Day acc. by Buddy Bregman's Orchestra Anita O'Day (voc) - probable personnel : Bud Shank (fl on track 6) - Bob Cooper (ts on track 7) - Paul Smith (p) - Al Hendrickson (g) - Joe Mondragon (b) - Alvin Stoller (d) - string section - ? (harp) - Buddy Bregman (cond). Los Angeles, Dec. 19, 1956.
6 Stars Fell On Alabama (Perkins, Parish, arr. Buddy Bregman) 7 Man With A Horn (DeLange, Lake, Jenny, arr. Buddy Bregman): ts intro, ts obbligato & ts solo by Bob Cooper Anita O'Day acc. by Buddy Bregman's Orchestra Anita O'Day (voc) - probable personnel : Pete Condoli, Conte Condoli, Conrad Gozzo, Ray Linn (tp) - Milt Bernhart , Lloyd Elliott, Frank Rosolino, George Roberts (tb) - Herb Geller, Bud Shank, Bob Cooper, Georgie Auld, Jimmy Giuffre (reeds) - Paul Smith (p) - Al Hendrickson (g) - Joe Mondragon (b) - Alvin Stoller (d) - Buddy Bregman (cond). Los Angeles, Dec. 20, 1956.
8 Stompin' At The Savoy (Sampson, Goodman, Webb, Razaf, arr. Buddy Bregman) : tb solo by Frank Rosolino 9 Sweet Georgia Brown (Pinkard, Bernie, Casey, arr. Buddy Bregman) 10 I Never Had A Chance (Berlin, arr. Buddy Bregman) : tp obbligato by Conte Condoli, ts solo by Bob Cooper 11 I Won't Dance (Kern, Hammerstein, Harbach, arr. Buddy Bregman): as obbligato by Herb Geller Anita O'Day and her Rhythm Section Anita O'Day (voc) - Oscar Peterson (p) - Herb Ellis (g) - Ray Brown (b) - Jo Jones (d, except on tracks 14, 19 & 21). Los Angeles, Jan. 31, 1957.
12 'S Wonderful & They Can't Take That Away From Me (Gershwin, Gershwin) 13 Old Devil Moon (Lane, Harburg) 14 Tenderly (Gross, Lawrence) 15 Love Me Or Leave Me (Donaldson, Kahn) 16 Stella By Starlight (Young, Washington) 17 We'll Be Together Again (Fischer, Laine) 18 Taking A Chance On Love (Duke, Latouche, Fetter) 19 Bewitched, Bothered And Bewildered (Rodgers, Hart) 20 Them There Eyes (Pinkard, Tracey, Tauber) 21 I've Got The World On A String (Arlen, Koehler) 22 You Turned The Tables On Me (Alter, Mitchell) -
Guitariste universellement connu pour sa participation à des centaines de disques enregistrés par les artistes les plus illustres - de Charlie Parker à Julie London et Oscar Peterson en passant par Ella Fitzgerald, Billie Holiday, Sarah Vaughan et Fred Astaire - Barney Kessel a longtemps représenté une sorte de modèle de guitariste de jazz. Il manifestait au plus haut point d'immenses qualités d'improvisateur, développant un discours plein d'invention, superbement articulé et équilibré, et délivré avec grand swing, à l'image de son premier maître, Charlie Christian. Son élégance, tant en solo qu'à l'accompagnement, le beau « voicing » de ses accords et son talent d'arrangeur font de ses enregistrements personnels réunis ici les précieux témoignages de l'épanouissement d'un grand talent qui savait s'entourer d'idéaux complices. À cet égard, la lecture de la discographie a des allures de gotha californien.
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Surnommé « the brute » par Duke Ellington et ses musiciens, et « the frog » (la grenouille), par d'autres collègues, le saxophoniste ténor Ben Webster pourrait évoquer le batracien par la configuration de ses yeux et de ses paupières ; la comparaison s'arrête là. En ce qui concerne son autre surnom, il faut avouer que les manières rudes de notre homme, surtout lorsqu'il se livrait à qelques excès de libations, le justifiaient de temps à autre. Pour autant, la profonde nature de Ben Webster, on la trouvera dans la façon exquise dont il fait siennes les ballades, cet authentique romantisme enrobé de tendresse dont il enrichit les mélodies de sa sonorité unique. Laissons-nous fondre sous ses accès de vibrante sensualité et goûtons aussi les plaisirs masochistes de de cette roborative virilité que le saxophoniste étale à l'envi sur les morceaux enlevés. Les faces présentées ici relèvent incontestablement de la période la plus constructive et la plus aboutie du saxophoniste ; apprécions-en ses implacables vertus.
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Nat King Cole est un des premiers artistes noir-américains à atteindre une telle notoriété internationale. Il apparaît 78 fois au hit parade de 1944 à 1964 avec des chansons immortelles comme « Pretend, Mona Lisa, Besame Mucho, Autumn Leaves, Embraceable You, Ungorgettable, Nature Boy, I Love You For Sentimental Reasons... C'est aussi une figure incontournable du jazz, admirateur des rythmes d'Earl Hines et inspirateur de nombreux pianistes : Erroll Garner, Oscar Peterson, Red Garland, Bill Evans et tant d'autres. Son succès de chanteur populaire (il a vendu plus de 60 millions de disques) a éclipsé le génial pianiste de jazz qui s'est révélé avec le King Cole Trio. Les deux Cd qui accompagnent cette bande dessinée révèlent à la fois le chanteur populaire et le pianiste de jazz.
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Louis Armstrong est l'inventeur du jazz. Originaire des faubourgs pauvres de la Nouvelle-Orléans, il a transformé la brouillonne polyphonie de la musique américaine du début du siècle en un langage musical universel aux accents tantôt triomphants, tantôt déchirants, toujours profondément humains, dont la richesse d'inspiration allait rejaillir sur l'ensemble de la musique populaire américaine du XX° siècle. Le CD1 met en valeur les incomparables qualités expressives de son chant, dans les contextes les plus variés, tandis que le CD2 explore la vibrante fibre néo-orléanaise du trompettiste, entouré de complices en absolue symbiose avec son art.
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Il se dégage du jeu de saxophone soprano de Sidney Bechet une qualité flambloyante qui fait de l'autodidacte de la Nouvelle-Orléans un cas unique dans l'histoire du jazz. Et si sa période « française », évoquée dans le CD 1, a laissé à juste titre des souvenirs impérissables dans notre mémoire nationale, elle ne doit surtout pas occulter les authentiques chefs-d'oeuvre que ce phénomène avait gravé quelque dix annnées auparavant en compagnie de ses compères d'outre-Atlantique (CD 2). De même, la séduction immédiate de la sonorité de son saxophone ne nous fera pas oublier la profonde émotion distillée par les accents de sa clarinette dans certaines faces du CD 2.