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Zinnia
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Trois personnages aussi différents que possible, par le fait d'un hasard que seule une fiction rondement menée sait construire, voient leurs destins soudain liés, dans une Madrid très actuelle.
Henry, écrivain hispano-américain en quête acharnée de la Grande OEeuvre, ne parvient pas à écrire. Simao, son compatriote, jeune homme exilé avec sa famille à la suite d'une cascade de déboires économiques, est à la recherche désespérée d'un emploi. Et Alejandro, brillant entrepreneur canarien, est taraudé par le désir de se libérer de sa tendre épouse.
Comment leurs vies vont-elles se retrouver imbriquées dans une histoire commune trépidante et cocasse dans laquelle le cynisme et le rire féroce le disputent à la tendresse et à l'humanité ?
Un roman qui aborde avec une grande sensibilité et beaucoup d'humour la question du déracinement, de l'amour, et la possibilité de se réinventer une vie.
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Huit textes pour ce recueil de récits en deux temps : "Consécrations" celui de l'emprisonnement sous une dictature dans l'Argentine des années 70 et son après, "Prisons complémentaires", celui de l'enfermement dans une histoire individuelle. L'un entraînant l'autre, dans un processus d'"Accumulation", titre du prologue.
Récits de témoignage en un sens, mais fictionnalisation aussi dont l'écriture très singulière suppose une réélaboration qui ancre les textes, sans pour autant les y confiner, dans une réalité identifiable. Tout autant qu'ils renvoient à des situations similaires sans qu'aucun ancrage ne devienne nécessaire.
Bouleversant.
Alicia Kozameh , écrivaine argentine dont le parcours aura été marqué par ses années de détention comme prisonnière politique de 1975 à 1978 est l'auteur de plusieurs romans : Patas de avestruz , 259 saltos y uno immortal , Basse danse , Natatio aeterna et Eni Furtado no ha dejado de correr , de récits, Pasos bajo el agua , et d'un livre de poésie Main en vol .
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Une manifestation dans un Venezuela actuel bouillonnant, un homme ordinaire qui disparaît au milieu des manifestants sous l´oeil des caméras de télévision et de ses proches qui la regardent...
Une nouvelle palpitante à l'écriture sobre et délicate, invitant à la relecture.
Alberto Barrera Tyska (Caracas, 1960) romancier, poète, scénariste pour la télévision et journaliste venezuelien, pour El Nacional , Letras Libres , El País , ou Etiqueta Negra e st professeur à l'Université Centrale du Venezuela.
Le prestigieux prix Heralde (Espagne) a récompensé en 2006 son roman La Maladie .
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Lorsque Federico Aranguren décide d'animer un atelier d'écriture dans la prison Ouest, il n'imagine pas que cette expérience va bouleverser sa perception de la vie.
Un court récit percutant et troublant.
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À partir de la trouvaille accidentelle dans des poubelles d'une vieille photographie, la narratrice, scénariste de feuilleton télévisé, se lance à la recherche d'un père, Fuenzalida, trop longtemps absent, et re-construit une enfance traversée par le coup d'État de 1973 à Santiago du Chili. Mais elle est aussi confrontée à la soudaine perte de conscience de son fils Cosme hospitalisé dans l'urgence. Histoires qui à leur tour trouvent un écho dans une série TV, dont la narratrice est l'auteure, projetée dans la salle d'attente de l'hôpital. Une fiction à la construction aussi étonnante que captivante, capable de tisser l'histoire politique chilienne récente, les archives de cas réels de la répression, l'écriture d'une série tv, la mystérieuse maladie d'un enfant et des éléments biographiques propres à l'auteur.
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À Lima, quand on perd son emploi d'assistant juridique pour cause de conjoncture économique calamiteuse alors qu'on a charge de famille, en l'espèce un enfant atteint d'une maladie dégénérative coûteuse, et que l'on possède une Pontiac... devenir taxi s'impose comme une évidence.
D'autant qu'il existe bien des manières de rendre l'activité plus lucrative, quitte à admettre quelques entorses à la loi ou à la morale. Dépouiller et vendre les clients en état d'ébriété par exemple.
Un conte à forte dimension critique d'une société péruvienne déliquescente où la question de la survie impose sans doute de reconsidérer les frontières du bien et du mal.
* * * Après des études à l'Université Catholique de Lima, Fernando Ampuero (Lima, 1949) se fait globe-trotter lors d'un long périple en Europe et aux Amériques incluant un séjour aux Îles Galapagos et devient écrivain.
Journaliste n'hésitant pas à dénoncer la corruption de la classe politique quitte à subir les foudres de la censure, auteur de contes et de romans, mais aussi dramaturge et poète, il est aujourd'hui l'un des auteurs péruviens les plus reconnus et son oeuvre traduite en plusieurs langues.
* * * "Alors, depuis mon renvoi, je travaillais dur comme chauffeur de taxi, et le week-end, je faisais mon beurre grâce aux ivrognes.
Cette première activité est allée de soi, parce que je possédais une voiture, une vieille Pontiac, et que je n'avais rien d'autre à faire. Je travaillais chaque jour douze heures d'affilée, comme si c'était une voiture de location. L'autre, celle des ivrognes, m'est apparue comme une folie de plus dans cette ville insensée, et quelque temps plus tard, comme une tentation. Un ami chauffeur de taxi, le Noir Raimundo, m'a mis au courant de l'affaire.
- Il s'agit de voler et de vendre des ivrognes, a-t-il affirmé. Une bénédiction du Seigneur ! Tu toucheras en une nuit ce que d'autres gagnent en plus d'une semaine. Tu te lances ?
Je me suis mis à rire pendant un bon moment. Voler un ivrogne, ça, je pouvais le comprendre, mais c'était la première fois que j'entendais dire qu'on pouvait vendre un ivrogne.
- Tu parles sérieusement ?, ai-je demandé.
- Évidemment !"
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