Pascal Maitre est le lauréat 2020 du Prix de Photographie Marc-Ladreit de Lacharrière en partenariat avec l'Académie des beaux-arts. A cette occasion, nous publions un hors-série sur son travail. Pascal Maitre s'intéresse au peuple peul. Ses photos documentent d'un côté le mode de vie et les traditions peules qui sont en train de disparaître, et de l'autre l'attrait d'une partie de ces populations pour le djihadisme. Plus que jamais, le peuple peul est aujourd'hui à un tournant de son histoire, et c'est ce tournant que Pascal Maitre entend photographier.

Quelles personnalités ont influencé l'histoire de la mode ?
Véritable passion française, la mode puise ses racines dans l'Histoire, celle de l'aristocratie, de la Cour, des grandes découvertes, des voyages, de la rue, de l'émancipation des femmes, etc.
Des historiens, des experts, des créateurs et des passionnés racontent les influences et les aspirations du plus beau fleuron du patrimoine français.
Auteurs (sous réserve) : Karl Lagerfeld, Denis Bruna, Georges Vigarello, Christian Lacroix, Sophie Fontanel, Lucien d'Azay, Jean-Paul Clément, Sophie Kurkdjian, Pascal Morand, Marie-Sophie de la Carrière, etc.

Jusqu'au siècle des Lumières, les lettres, la philosophie et les sciences ne forment qu'un tout. Plusieurs personnalités illustrent cette maîtrise des savoirs : Blaise Pascal, par exemple, qui est à la fois écrivain, physicien et mathématicien (c'est lui qui invente la première machine à calculer) ; D'Alembert, autre exemple, qui est un excellent mathématicien et l'un des rédacteurs de l'Encyclopédie. La fracture entre les disciplines s'opère après la Révolution française. Les sciences se développent de façon extraordinaire (révolution industrielle), les découvertes se multiplient. Sciences et littérature ne convergent presque plus, sauf lorsque la littérature devient science-fiction. Les réformes de l'enseignement depuis 1902 mettent l'accent sur l'apprentissage des mathématiques au détriment des belles-lettres. Sans les lettres, pas de mathématiques possibles : des collégiens ne parviennent plus au XXIe siècle à lire un énoncé mathématique faute de savoir maîtriser la langue. Comment expliquer que les sciences soient des filières principalement suivies par les hommes ? Pourquoi cette auto-censure chez les femmes ? Comment renouer des liens ? Aujourd'hui, il semble que les questions écologiques soient une source d'inspiration pour des écrivains (Thomas B. Reverdy, Aurélien Bellanger...). Au-delà de cette opposition, les études scientifiques et les études littéraires sont de plus en plus dévalorisées et menacées par la technophilie. Les GAFAM constituent un réel danger dans la formation des élites. Lire la suite Fermer

La plus ancienne revue européenne se penche sur le plus ancien groupe de rock toujours en activité. Retour sur un phénomène de société, avec notamment un entretien inédit avec Keith Richards.

Aucune revue ne s'était jusqu'alors vraiment penchée sur le phénomène SAS. Des articles avaient paru ici et là mais il manquait un dossier conséquent sur Gérard de Villiers. Sans préjugé, la Revue des Deux Mondes propose une enquête soigneuse et originale sur un des plus grands succès populaires des cinquante dernières années. Pour mener à bien l'investigation, Olivier Cariguel, chef d'orchestre de cette livraison estivale, a fait appel à des personnalités aussi sérieuses qu'un ancien ministre des Affaires étrangères, un grand reporter, des éditeurs...
Le dossier s'ouvre sur l'article de Robert F Worth, paru le 30 janvier 2013 dans le New York Times. Les propos fort élogieux du journaliste américain réveillèrent une presse française quelque peu méprisante à l'encontre de SAS. Avec Renaud Girard, compagnon de route et ami de l'auteur, nous revivons quelques aventures à l'étranger : Gérard de Villiers était un remarquable reporter doté d'une efficace expertise géopolitique.
Hubert Védrine appréciait chez l'écrivain cette capacité de comprendre sans juger : celui-ci évita toujours le piège de l'a priori ; parfaitement documenté, il savait informer son lecteur tout en le distrayant. Si l'éditeur Alfu analyse les nombreuses qualités du super héros SAS, Jean des Cars explique l'exceptionnelle longévité de la série : toutes les histoires sont fondées sur des reportages mêlant actualité et secrets d'Etat.
Serge Brussolo évoque certaines facettes de l'homme qu'il côtoya pendant vingt-cinq ans, un être lucide, écrit-il, désenchanté, flirtant toujours avec la provocation. Aurélie Tronchet travailla pour Gérard de Villiers, l'éditeur : elle raconte son expérience. Enfin, Olivier Cariguel clôt le dossier sur une belle surprise : il a retrouvé la trace du premier livre inconnu de Gérard de Villiers, le Visage.
Egalement au sommaire, la première partie d'un bel entretien avec Roger Grenier. Le "doyen des éditions Gallimard" nous fait revivre le savoureux paysage littéraire des années cinquante.
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Avec la participations de Michel Lorblanchet et Jean Clottes, préhistoriensEn partenariat avec le centre de recherche et d'étude pour l'art préhistorique, à l'occasion de l'exposition « Art des origines, origines de l'art » à Tarascon-sur-Ariège.

Claudine Doury est la lauréate du Prix de Photographie Marc-Ladreit de Lacharrière, en partenariat avec l'Académie des beaux-arts.
Avec « Une odyssée sibérienne », Claudine Doury retrouve des familles nanaï, outlouches et nivkhes qu'elle avait photographiées il y a vingt ans le long du fleuve Amour. Son travail redéfinit les contours d'un territoire qui porte les traces de son histoire et prend la mesure des changements qui s'opèrent sur ces terres à la frontière de la Chine.
En documentant la vie de ces familles, Claudine Doury cherche à faire reconnaître la permanence de ces cultures fragiles tout en questionnant le destin de ces peuples.

Bruno Fert est le lauréat du prix de la Photographie Marc-Ladreit de Lacharrière- Académie des Beaux-Arts.
Avec « Refuges », Bruno Fert montre les habitations des migrants. Il nous conduit au sein des camps et des centres de réfugiés, où il photographie hommes, femmes et enfants ainsi que l'intérieur de leurs logements de fortune. Il a parcouru les chemins d'Europe et la Méditerranée, pénétré au coeur de la Jungle de Calais, des camps de Kaisika en Grèce, de Kassel en Allemagne, de Lampedusa et bien d'autres encore.
Le lauréat :
Bruno Fert naît en 1971. À l'âge de 12 ans, il égare les précieux albums photos que lui avait confiés sa grand-mère : plus de photos de famille ! Depuis il ne cesse de parcourir le monde et d'en photographier les habitants.
« Les Absents », un travail sur les villages palestiniens détruits en 1948, a été distingué par le Prix Scam-Roger Pic 2013 et le Prix Neuflize 2016.
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