Filtrer
viatte germain
-
Tu fais peur tu emerveilles - musee quai branly acquisitions 1998-2005
Viatte Germain
- Quai Branly
- 6 Décembre 2006
- 9782915133257
Après un historique des acquisitions du Musée du quai Branly, présente quelques-unes des plus belles oeuvres de manière géographique (Afrique, Asie, Océanie, Amérique) en mettant en évidence les résonances esthétiques : sculptures et bijoux d'Insulinde de l'ancienne collection Barbier-Mueller, sculptures africaines de la collection Jacques Kerchache...
-
Le Centre Pompidou : Les années Beaubourg
Germain Viatte
- Gallimard
- Découvertes Gallimard
- 18 Janvier 2007
- 9782070341238
«Je voudrais passionnément que Paris possède un centre culturel [...] qui soit à la fois un musée et un centre de création où les arts plastiques voisineraient avec la musique, le cinéma, les livres, la recherche audiovisuelle. [...] Tout cela coûte cher [...]. Mais [...] si l'objectif est atteint, ce sera une réussite sans précédent.» Lorsque Georges Pompidou livre ces mots au Monde en 1972, sa décision est prise depuis 1969. Et malgré les années de vives polémiques qui s'ensuivent - sur sa nécessité même, sur le lieu choisi, le plateau Beaubourg, sur son architecture aux allures de «raffinerie» -, le Centre Pompidou ouvre ses portes le 1?? février 1977. Aussitôt, le public s'y presse en masse, découvrant sa désormais incontournable BPI, son CCI, l'Ircam et ses recherches acoustiques, la richesse de son musée, le Mnam, et ses mémorables expositions, un calendrier quotidien de spectacles, de colloques, de conférences, de rencontres. C'est à l'histoire de ces trente «années Beaubourg» que nous convie Germain Viatte, trente ans d'une activité culturelle sans précédent, dont le public ne saurait aujourd'hui se passer.
-
L'Envers de la médaille : Mondrian, Dubuffet : deux maîtres et l'opinion
Germain Viatte
- L'Atelier Contemporain
- 11 Juin 2021
- 9782850350368
Mondrian et Dubuffet, hommes et oeuvres, n'offrent à première vue aucune espèce de ressemblance. Toutefois, la temporalité propre à l'affirmation de leur personnalité artistique, et surtout le rapport de l'opinion et des institutions à leur travail, présentent des analogies telles qu'elles peuvent paraître non seulement instructives, mais significatives et même exemplaires quant à certains aspects de la vie artistique du XXe siècle en France. « Tous deux, relève Germain Viatte, eurent à affronter un aveuglement insistant de l'opinion, même spécialisée et, pour Dubuffet, une adversité consentie, qui ne s'apaisa qu'au début des années 70, lui faisant même craindre de perdre sa position d' "ennemi public"... » Il est vrai qu'il fallait, pour établir ce constat, le regard d'un « homme de l'intérieur » doublé d'un historien.
Appuyé sur un travail documentaire faramineux qui accorde la plus grande place au point de vue individuel des acteurs de l'histoire - artistes, écrivains, marchands, complices, amateurs et représentants des musées -,
L'envers de la médaille, comme le suggère son titre, dépeint la face moins reluisante de deux éclatantes réussites artistiques : deux itinéraires marqués par un isolement tantôt subi, tantôt choisi, et jalonnés, ou couronnés, par des acquisitions publiques plus ou moins heureuses. À cet égard, le récit des pieds-de-nez de Dubuffet aux institutions officielles de la culture (don de plus de cent cinquante de ses oeuvres au Musée - privé - des Arts Décoratifs, installation de la Collection de l'Art Brut à Lausanne), ou celui de l' « Affaire Mondrian » (un achat de faux par le tout jeune Centre Pompidou en 1978) ne constituent que les épisodes les plus sensationnels de la reconstitution menée par
Germain Viatte, témoin de premier plan.
Reconstitution, ou état des lieux ? L'auteur, participant de la première heure dans l'aventure Beaubourg, le signale en conclusion : « Ces deux textes sont longtemps restés dans mes tiroirs, bloqués par une sorte d'embarras devant les contradictions qu'ils peuvent révéler dans l'exercice délicat des musées en un temps supposé glorieux, celui des années 60/70, qui vit l'érection au coeur de Paris d'un objet architectural et urbain véritablement extraordinaire, le Centre Georges Pompidou. » En pérennisant la mémoire de ces itinéraires d'artistes, il fournit, de fait, d'importants éléments de réflexion sur les politiques muséales, à l'heure où Beaubourg « va devoir affronter de nouvelles conditions de rayonnement ainsi qu'une rénovation architecturale majeure. » -
Venus d'ailleurs ; peintres et sculpteurs à Paris depuis 1945
Martine Franck, Germain Viatte
- Actes Sud
- Imprimerie Nationale
- 11 Septembre 2011
- 9782330000639
«Le seul trait qui soit commun à ces artistes, c'est d'avoir un jour désiré Paris, d'y avoir fait oeuvre, et de lui être resté, d'une manière ou d'une autre, profondément attaché. Ce sont des êtres de conviction et d'expérience auxquels Martine Franck rend visite. Leur apparence pourrait sembler ordinaire s'ils n'étaient pas totalement habités par le projet qui inspire leur vie. La photographe sait capter, pour chacun, ce qui fait signe : le regard, le langage des mains qui trahissent l'inquiétude ou le jeu qui est au coeur de toute oeuvre (.).
Certains de ces portraits affirment le vertige d'un éphémère éternel et toujours inattendu, comme ceux de Rebecca Horn ou de Yaacov Agam ; une violente détermination face à un réel qui s'impose pour Avigdor Arikha ou Raymond Mason ; la méditation de Lee Ufan sur l'acte de peindre, ou celle de Zoran Music face à la mémoire d'une humanité perdue. Martine Franck capte aussi bien Antonio Seguí, confondu dans l'alignement anthropomorphe de ses urnes funéraires précolombiennes, que la farce proliférante des créatures fictives qui semblent cerner Erró. Elle saisit l'acuité du regard de Vladimir Velickovic ou le défi de Dado face à la mort. Dans l'une de ces images, Fermín Aguayo, jeune encore, est atteint par la maladie et l'on comprend que sa fin est proche.
En acceptant de se livrer au portraitiste, le modèle propose ou accepte la pose qui pourra le caractériser. Au-delà de cette première approche, Martine Franck sait surprendre chez Léonor Fini, Valerio Adami, Gao Xingjian, Christian Jaccard, Judit Reigl ou Barthélémy Toguo des attitudes simples, éternelles, qui composent autant de figures emblématiques de l'inquiétude du créateur.
On y découvre rarement la nostalgie du pays perdu et l'évocation directe des aléas de l'existence comme chez Oscar Rabine. C'est sans doute l'intelligence d'un parcours accompli qui domine cette galerie de visages habités, mais aussi la modestie devant les surprises du destin, la lumière d'un entendement d'enfance ou d'une nostalgie surmontée, une ultime vivacité, le pétillement d'un regard qui affirme un possible avenir.» Germain Viatte
-
Yves Lévêque à fleur de terre 1962-2007 ; quarante-cinq ans de peinture
Germain Viatte
- Gourcuff Gradenigo
- 29 Décembre 2007
- 9782353400355
-
Le palais des colonies ; histoire du musee des Arts d'Afrique et d'Océanie
Germain Viatte
- GrandPalaisRmn
- 1 Novembre 2002
- 9782711844708
L'histoire du musée des Arts d'Afrique et d'Océanie Le musée permanent des colonies a été construit en 1931 dans le cadre de l'exposition coloniale internationale.
Seul bâtiment destiné à perdurer après la fermeture de cette manifestation, l'édifice fut conçu comme un instrument de propagation de l'oeuvre coloniale auprès du grand public, tant par son organisation architecturale, fondée sur l'apparat et sur la représentation, que par son programme iconographique et muséologique.
Mais le musée des colonies permit également aux meilleures représentants de l'art déco de s'exprimer, tels Dunand, Jean Prouvé et les créateurs de mobilier Ruhlmann et Printz. Cette volonté de faste incita de nombreux journalistes et visiteurs à dénommer l'édifice "palais des colonies".
Juqu'à ce jour, aucun ouvrage n'avait été consacré en totalité à ce bâtiment. Cet ouvrage permet de resituer l'édifice dans le contexte idéologique de l'exposition coloniale de 1931, de présenter son architecture et ses nombreux décors, et enfin de retracer les avatars d'un musée à travers l'histoire de ses collections.
-
Jean Ricardon : le sens profond du blanc
Camille Cios, Benjamin Foudral, Germain Viatte
- Sekoya
- 9 Janvier 2023
- 9782847512052
Cet ouvrage a été publié à l'occasion de l'exposition « Jean Ricardon, le sens profond du blanc » présentée au musée Gustave Courbet du 17 décembre 2022 au 26 mars 2023.
Artiste peintre et professeur à l'école des Beaux-Arts de Besançon entre 1954 à 1989, Jean Ricardon a navigué toute sa carrière, selon le souhait de Malevitch sur « la blanche mer libre », élisant le blanc comme la « couleur-mère ou totale » de son oeuvre.
Cet « homme à la discipline sévère et nerveuse » (Seuphor) a poursuivi une quête de « sobriété totale » de la peinture. Sa production singulière confine à l'abstraction, tout en restant liée au domaine de l'art figuratif. Ayant mené une carrière silencieuse et prolifique, Ricardon a tracé sa propre voie dans le paysage artistique français bouillonnant du XXe siècle. -
Jacques Villon ; né Gaston Duchamp (1875-1963)
Germain Viatte
- Expressions Contemporaines
- 21 Février 2012
- 9782909166278
Bien qu'il ait été reconnu, à la fin de sa vie, comme l'un des pères du cubisme et honoré comme l'un des grands artistes français du xxe siècle, Jacques Villon est aujourd'hui injustement négligé. Exposé alors partout à travers le monde, présent dans les plus grands musées et les plus célèbres collections américaines, son oeuvre, à l'exception de quelques pièces incontournables, est maintenant trop oublié ou incompris. La seule monographie importante qui lui ait été consacrée fut publiée dans les Cahiers d'Art en 1957.
En rassemblant quelque 156 reproductions d'oeuvre en couleurs et 66 illustrations en noir et blanc, avec une iconographie familiale et personnelle abondante et souvent inédite, due à des photographes célèbres comme Brassaï ou Man Ray, cet ouvrage renouvelle l'approche de Jacques Villon. On découvrira l'aîné d'une fratrie exceptionnelle, avec ses frères, Raymond Duchamp-Villon et Marcel Duchamp, sa soeur Suzanne Duchamp, qui épousa le peintre dadaïste Jean Crotti. Villon fut une personnalité secrète et rigoureuse, ouverte à la modernité, conceptuelle et intuitive. Son oeuvre, longtemps abstrait, fut pourtant toujours porté par l'observation du réel.
Dans son essai, Germain Viatte relie diverses facettes de la personnalité de Villon : sa double expérience de peintre et de graveur ; les sources philosophiques, scientifiques et esthétiques de son inspiration ; après la période de la Section d'or, la solitude de l'atelier de Puteaux, lieu qui fut le creuset d'une génération de l'avant-garde. Il rappelle enfin les soutiens dont Villon bénéficia et l'épanouissement ultime de sa peinture.
-
Cette année, Applicat-Prazan présentera à la FIAC du 22 au 25 octobre une exposition monographique exceptionnelle de 24 peintures de Maurice Estève, réalisées entre 1929 et 1994. Le livre publié à cette occasion retrace l'ensemble du parcours de l'artiste, avec une préface inédite de Germain Viatte, et en images avec la reproduction de 40 oeuvres.
Maurice Estève s'est toujours défendu d'être un peintre abstrait. Son art est celui de la nonfiguration, qui appréhende le concret, en dégage le sensible, le transforme en émotion et l'exprime par un subtil travail de la couleur.
" Peut-être parviendrai-je un jour à faire en sorte qu'il ne soit plus possible d'évoquer lesdits paysages dans mes oeuvres... Peut-être ne pourrai-je jamais empêcher les amateurs de découvrir quelques fragments apparents de multiples aspects d'une " nature " qui ne nous est chère que dans la mesure où nous sommes là, nous les hommes. Imaginez que la race des hommes disparaisse : qu'est-ce que sera la Nature ? " Maurice Estève à Georges Boudaille le 30 octobre 1963. -
Dans la présentation de ses collections permanentes, le musée du quai Branly a souligné les qualités esthétiques et techniques de traditions locales qui, dès le moment de leur collecte, se trouvaient menacées par l'uniformisation de la mondialisation. En refusant de privilégier le luxe et le paraître, le mouvement mingei, entraîné par le penseur Soetsu Yanagi et soutenu par une nouvelle génération d'artistes-artisans, s'est efforcé dès les années 1920 de révéler la beauté des objets d'usage quotidien et leur dimension spirituelle. Il s'est aussi préoccupé des conditions du développement futur de l'artisanat. Cette prise de conscience collective, qui ne refusait pas le modernisme et qui a bénéficié de la venue au Japon de Bruno Taut, de Charlotte Perriand et d'Isamu Noguchi, s'est exprimée dans certains aspects du design dès l'après-guerre où l'action de Sori Yanagi, fils de Soetsu, a été déterminante.
-
From other lands ; artists in Paris
Martine Franck, Germain Viatte
- Actes Sud
- Imprimerie Nationale
- 15 Septembre 2011
- 9782330001230
Paris reste un actif foyer d'inspiration pour les plasticiens venus de tous horizons: d'Avigdor Arikha à Zao Wou Ki, 72 portraits d'artistes étrangers dus à Martine Franck composent une riche "identité parisienne".