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J. Personne
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« Un jour je volerai... »Léo grandit dans un foyer stable et aimant. Enfant, il regarde souvent le ciel et nourrit un rêve : celui de voler ! Un rêve qui ne le quittera pas. De son adolescence à l'âge adulte, nous suivons ses réussites, ses échecs et ses aspirations... Léo a le temps d'aimer Nour, de fonder une famille et de choisir une voie, en ouvrant sa propre librairie pour être son propre patron. « Un jour je volerai » ... ce leitmotiv l'accompagnera à chaque étape de sa vie, comme son alter ego, qui prend la forme d'un super-héros venu des airs avec sa cape faite de nuages. Cet autre, plus fort, surgit pour lui tendre la main chaque fois que le ciel s'assombrit... Mais quand l'enfant devient adulte, que reste-t-il de ses aspirations ? Les aléas de la vie nous éloignent-ils de nos rêves ou ces mêmes rêves nous aident-ils à traverser les aléas de la vie ?
En suivant le parcours de Léo, de sa naissance à ses vieux jours, le lecteur peut développer une réflexion plus personnelle sur l'existence, nos schémas familiaux, mais aussi nos choix et le temps qui passe. Le temps, qui a la pouvoir de transformer toute chose, reste le fil conducteur de ce roman graphique déconcertant et plein d'humanité qui traite avec poésie de la perte et de nos illusions. Un album contemplatif dont le spleen s'éclaire par la palette de couleurs pop et modernes de J. Personne, talent en devenir qui fait son entrée au sein du catalogue Glénat. -
Les hommes-pieuvres ont cre´e´ un e´norme trou noir pour exterminer l'humanite´, c'est en tout cas ce que la famille Yacayoux, ce´le`bre pour ses the´ories complotistes, a annonce´ sur sa chai^ne Youtube avant de disparai^tre.
Sept jours avant la fin du monde. Nope, un jeune orphelin, inquiet de leur silence, se rend a` Bugarach pour les retrouver.
Si le conspirationnisme est un phe´nome`ne relativement ancien, aujourd'hui, par l'effet amplificateur des re´seaux sociaux, ses conse´quences fragilisent profonde´ment la de´mocratie. Cette histoire, loin de pre´tendre offrir la ve´rite´ absolue, nous interpelle sur la complosphe`re et ses me´canismes de pense´e. -
Lorsque le professeur Léglise invente un bracelet connecté qui vibre lorsque deux âmes soeurs sont à proximité, il ne se doute pas à quel point il va changer l'approche de l'amour. Manu l'étudiant trop timide, Emma la professeure lasse des relations foireuses ou Titi qui refuse qu'on lui dicte sa vie, vont en faire les frais pour trouver une réponse à la question : qu'est-ce que l'amour ?
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Soufflement de Narines aborde, en près de 180 strips, les questionnements métaphysico-humoristes sur le et les sens de la vie, sur les relations interpersonnelles, etc, sous la forme d'aphorismes. Le tout est habillé d'un dessin élégant et sobre qui met en avant les textes et traits d'esprit et avec des personnages en silhouettes rendus ainsi universels, tout comme les questionnements évoqués.
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Comment rêver dans le noir ?
Après un accident de voiture, Luc perd la vue. La lumière s'éteint brutalement sur sa vie. Désorienté, l'ambitieux jeune homme qui rêvait de devenir réalisateur n'a d'autre choix que de retourner chez sa grand-mère en attendant le diagnostic... Il s'engage sur le long chemin de la rééducation mais il est confiant, sa détermination l'a toujours mené là où il voulait, pourquoi cela serait différent cette fois ci ? Dans ce nouveau monde sans couleurs ni formes, chaque geste du quotidien devient un parcours du combattant. Porté par des projets plein la tête, Luc réapprend à marcher avec une canne mais se heurte rapidement à la réalité et aux regards des autres. Heureusement, il sait que cette situation est provisoire. À moins que... Le jour où la vérité éclate, tout bascule. Que se passera-t-il si Luc ne recouvre jamais la vue ? Que deviendra ce film qu'il n'a jamais tourné ? C'est le début d'une réflexion douloureuse. Mais c'est aussi l'heure du choix, car tout reste à réinventer. Alors que Luc est gagné par le désespoir, ses autres sens se développent, laissant entrevoir les contours et les saveurs d'un monde familier. Luc trouvera-t-il la force de porter un regard différent sur sa nouvelle condition et d'entrevoir un avenir ?
Vivre dans le noir est une expérience déroutante qui peut malgré tout s'illuminer de couleurs. À travers ce roman graphique d'une grande audace formelle, J. Personne emprunte des chemins de traverse pour mieux faire appréhender au lecteur la réalité de la cécité et reconnecte en partie avec son ancienne profession d'orthoptiste (spécialiste de la rééducation des yeux). Intime et engagé, Regards est aussi sensoriel et profondément humain. Après Nuages, l'auteur porte un regard sans fard sur la Société, les épreuves de la vie et nos limites qu'il repousse dans cette oeuvre conceptuelle, en noir et pop ! -
Un homme constate qu'il a raté sa vie. Crise de la quarantaine ou sentiment de s'être planté en route, il tente le tout pour le tout : réussir sa vie à travers celle de son enfant. Il adopte un bambin de 9 mois et se lance dans son combat : en faire quelqu'un de bien, qui "réussisse sa vie", avec "une bonne situation". Après tout, n'est-ce pas le but de chaque parent ? On suit le parcours de Junior, son évolution, sa transformation, on suit chaque décision du père, un chemin parsemé d'obstacles. L'éducation est au coeur du récit : comment un père peut-il élever son fi ls et le façonner à l'image qu'il se fait de la réussite. Est-ce utopique ? Une fi ction sur "les bonnes intentions" et la réussite par procuration. Quel impact peut avoir le fantasme de la perfection chez l'enfant ?