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Eric Vuillard
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La guerre d'Indochine est l'une des plus longues guerres modernes. Pourtant, dans nos manuels scolaires, elle existe à peine. Avec un sens redoutable de la narration, "Une sortie honorable" raconte comment, par un prodigieux renversement de l'histoire, deux des premières puissances du monde ont perdu contre un tout petit peuple, les Vietnamiens, et nous plonge au coeur de l'enchevêtrement d'intérêts qui conduira à la débâcle.
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L'Allemagne nazie a sa légende. On y voit une armée rapide, moderne, dont le triomphe parait inexorable. Mais si au fondement de ses premiers exploits se découvraient plutôt des marchandages, de vulgaires combinaisons d'intérêts ? Et si les glorieuses images de la Wehrmacht entrant triomphalement en Autriche dissimulaient un immense embouteillage de panzers ? Une simple panne ! Une démonstration magistrale et grinçante des coulisses de l'Anschluss par l'auteur de "Tristesse de la terre" et de "14 Juillet" qui lui a valu le prix Goncourt 2017.
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La prise de la Bastille est l'un des événements les plus célèbres de tous les temps. On nous récite son histoire telle qu'elle fut écrite par les notables, depuis l'Hôtel de ville, du point de vue de ceux qui n'y étaient pas. «14 Juillet» raconte l'histoire de ceux qui y étaient. Un livre ardent et épiphanique, où notre fête nationale retrouve sa grandeur tumultueuse. Par l'auteur de «L'Ordre du jour», Prix Goncourt 2017.
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Tristesse de la terre ; une histoire de Buffalo Bill Cody
Eric Vuillard
- Actes Sud
- Babel
- 17 Août 2016
- 9782330065584
On pense que le reality show est l'ultime avatar du spectacle de masse. Qu'on se détrompe. Il en est l'origine. Son créateur fut Buffalo Bill, le metteur en scène du fameux Wild West Show. Tristesse de la terre, d'une écriture acérée et rigoureusement inventive, raconte cette histoire.
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"Le Congo, ça n'existe pas". Il faut donc l'inventer : lui donner des frontières. Conduite par Bismarck, la conférence de Berlin en 1884, raout diplomatique international où les grandes puissances décident de l'avenir de l'Afrique tout entière, va sceller le sort de ce pays en donnant naissance à la colonie belge du Congo. Viennent alors le défrichage, les premières infrastructures, les massacres... On assiste aux manoeuvres de Léopold II, puis aux mésaventures de Charles Lemaire l'éclaireur, de Léon Fievez le tortionnaire, des frères Goffinet les négociateurs, etc. Cette galerie de portraits de la barbarie occidentale se clôt sur les derniers jours de Léon Fievez. Dévoré par la fièvre, en proie à une décomposition douloureuse et lente, il semble absorber à lui seul la folie des massacres perpétrés au nom de la colonisation et, pendant que Fievez agonise, l'Europe semble bien perdre son âme.
En donnant un visage au mal, parfois un visage d'une banalité déconcertante, Éric Vuillard poursuit son entreprise de relecture de l'Histoire, qu'il tutoie au plus près. À la fois roman historique et réflexion politique sur le libre-échange, déjà en germe à cette époque, Congo met en scène les balbutiements de l'époque coloniale pour dénoncer les travers de notre modernité.
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1524, les pauvres se soulèvent dans le sud de l'Allemagne. L'insurrection s'étend, gagne rapidement la Suisse et l'Alsace. Une silhouette se détache du chaos, celle d'un théologien, un jeune homme, en lutte parmi les insurgés. Il s'appelle Thomas Müntzer. Sa vie terrible est romanesque. Cela veut dire qu'elle méritait d'être vécue ; elle mérite donc d'être racontée.
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"Il y eut d'abord un goût commun. Une élite raffinée et fière. Les petits-fils de la reine Victoria occupaient le trône d'Angleterre et d'Allemagne, un même derrière avait posé ses fesses sur deux chaises." Alternant ironie, portraits intimes, scènes épiques ou émouvantes, La Bataille d'Occident nous offre un récit très personnel de la Grande Guerre. Le livre débute sur un portrait de Schlieffen, le stratège allemand, passant des heures au coin du feu à lire et relire à sa fille de larges passages d'Histoire militaire, obsédé par son formidable plan d'agression contre la France, le retoquant jusqu'à sa mort. Puis c'est l'assassinat de François-Ferdinand à Sarajevo, celui de Jaurès, le front qui s'enlise sur le Chemin des Dames ; une autre guerre commence... La science s'en mêle, chlore et gaz moutarde, pilonnage en masse de la bataille de la Somme, les prisonniers français échouent dans les camps des Ardennes. Le gâchis est irrémédiable, la chair à canon n'aura servi que les intérêts financiers et politiques de décideurs sans scrupule : l'Occident est bel et bien entré dans la modernité.
Cet "Art de la guerre" revisite à sa manière historique, politique et polémique le premier conflit mondial, et met en parallèle les stratégies militaires et leurs dramatiques conséquences sur le terrain, à travers quelques journées décisives. Une vision à la fois péremptoire et brillante du sort des peuples comme simples jouets entre les mains de meneurs avides de pouvoir, de postérité ou de richesse ; et d'un présupposé ancestral qui devient ici une mécanique hallucinante...
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1532. Francisco Pizarre et ses hommes traversent les Andes. Bientôt la chute de l'empire inca clora un épisode de la conquête du monde qui a vu la rencontre de Dieu, l'or et la poudre. Avec une force épique et romanesque souveraine, Éric Vuillard rend l'Histoire familière et fascinante.
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« Dans mes mauvais moments, je vais jusqu'à penser que mes géniteurs ne m'ont peut-être pas jugé viable, que je présentais - qui sait ? - quelques symptômes ingrats, une absence de conformité avec les canons les plus élémentaires de la race. » Sur un vaste territoire, un être isolé, hanté par le doute, envisage toutes sortes de périls, cherchant à identifier la menace qu'il sent peser sur lui. Successivement, il se donne pour rongeur, fouisseur, carnassier. mais, en réalité, peu importe s'il éprouve dans sa chair, selon les périodes de sa vie, les caractéristiques de telle ou telle espèce, pourvu qu'il occupe une place dans le cérémonial de la chasse.
Un univers et des enjeux qui ne sont pas sans rappeler le Kafka des Nouvelles animalières ou le monde de Louis-René des Forêts.
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Poursuite connaîtra le malheur dans une grande richesse. Une femme me prendra pour son fils et je laverai le sang de son visage. Et nous nous mettrons à pleurer. Nous serons profondément émus. Je serai dans une très grande détresse. Je me jetterai contre sa poitrine. Elle me mettra entre les mains la statue du Seigneur dont elle me dira : "C'est lui-même qui se l'est taillée dans une pierre." J'allumerai un feu et je ferai cuire la statuette. Une fois brûlante, je la tiendrai dans les mains. Je soufflerai dessus. Mais je ne la lâcherai pas. Jusqu'à ce qu'elle refroidisse. "
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B>'A thoroughly gripping and mesmerising work of black comedy and political disaster' - Guardian/b>br>b>/b>br>b>Winner of the 2017 Prix Goncourt/b>br>b>/b>br>Eric Vuillard's gripping novel The Order of the Day tells the story of the pivotal meetings which took place between the European powers in the run-up to World War Two. What emerges is a fascinating and incredibly moving account of failed diplomacy, broken relationships, and the catastrophic momentum which led to conflict.The titans of German industry - set to prosper under the Nazi government - gather to lend their support to Adolf Hitler. The Austrian Chancellor realizes too late that he has wandered into a trap, as Hitler delivers the ultimatum that will lay the groundwork for Germany's annexation of Austria. Winston Churchill joins Neville Chamberlain for a farewell luncheon held in honour of Joachim von Ribbentrop: German Ambassador to England, soon to be Foreign Minister in the Nazi government, and future defendant at the Nuremberg trials.Suffused with dramatic tension, this unforgettable novel tells the tragic story of how the actions of a few powerful men brought the world to the brink of war.