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Prix
Emilio Salgari
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Le corsaire noir et autres romans exotiques
Emilio Salgari
- Bouquins
- La Collection
- 14 Mars 2002
- 9782221096369
Ce sont Le Corsaire Noir et Les Mystères de la jungle noire qui, dès la fin du XIXe siècle, ont bâti la célébrité d'Emilio Salgari (1862-1911). Le succès de ces romans fut immédiat, engendrant de nombreuses traductions et adaptations. Récemment encore, la télévision et la bande dessinée se sont emparées des aventures de Sandokan. Mais le texte était devenu introuvable en français. Le voici à nouveau, accompagné d'autres aventures qui lui font suite, car Salgari avait l'habitude de construire des cycles romanesques, tout comme Alexandre Dumas, Fenimore Cooper, Eugène Sue et Jules Verne ou Karl May, dont il est le digne émule.
En effet, Salgari est sans doute le romancier italien le plus productif et le plus populaire. Avant de se consacrer à l'écriture, il avait beaucoup voyagé, au point de se construire une véritable légende de loup de mer. Toutefois, s'il a sans doute parcouru nombre de pays lointains qu'il a décrit, il a probablement vagabondé davantage encore dans son imagination. Et celle-ci est sans limite. Salgari n'a pas son pareil pour camper un décor exotique dans lequel évoluent ses personnages, aventuriers hors du commun, plus critiques à l'égard de la civilisation de leur temps que la moyenne des héros de récits d'aventures. Ainsi, Salgari n'hésite pas, à travers ses romans, à dénoncer les méfaits du colonialisme.
Mais il reste avant tout le grand maître de l'exotisme et du suspens, celui qui ne cesse de captiver l'enfant qui sommeille en chacun de nous.
Robert Kopp.
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Le chef-d'oeuvre italien redécouvert dans La Tresse de Laetitia Colombani.
Deux soldats russes basés à Pékin sont accusés de meurtre et condamnés à mort. Quelques instants avant leur exécution, ils sont sauvés par l'intervention providentielle d'une fantastique machine volante, l'Épervier, pilotée par l'énigmatique Commandant. C'est le début, pour les deux amis, d'aventures extraordinaires qui les emmèneront de la Chine au Tibet et jusqu'aux confins de l'Inde.
"Quand on lit Salgari, on redevient un enfant." Laetitia Colombani -
Un des thèmes éternels au coeur de la littérature est la témérité, la présomption, la vaine gloire : un bateau pour soigner son image, une régate pour affirmer son ego, la mer comme miroir des vanités.
Mais heureusement, la vraie passion de la mer finit par reprendre le dessus...
Trois histoires inédites de « héros » de la mer : d'un grand classique de la littérature, Emile Salgari (auteur de Le Corsaire noir et Les Pirates de la Malaisie) et d'un évocateur ironique du malaise contemporain comme est Jean-Luc Coudray qui, avec ce texte, boucle sa trilogie maritime (après les pirates maléfiques et les océans pollués) avec une inattendue touche autobiographique.
Si, bien évidemment, toute ressemblance avec des personnes, endroits ou faits existants ou ayant existé ne serait que pure coïncidence, la réalité dépassant la fiction, faites attention à qui vous croisez au large !
L'expérience de Delphine Gachet a permis une excellente traduction des nouvelles d'Emile Salgari et de l'introduction de l'historien Dario Pontuale.
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Emilio Salgari s'est inspiré des nombreux récits rapportés par les aventuriers et les boucaniers du golfe du Mexique.
Faits d'armes et de beuverie, conquête de terres, quête et revers de fortune, amours caraïbes, sont les ingrédients de ce récit dans lequel le Basque et le Gascon font face à des situations mouvementées et pittoresques, voir fantasques ! Une des dernières figures emblématiques de la flibuste aux Caraïbes est l'un des héros de ce roman d'aventure, Raveneau de Lussan.
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Una recia voz, que tenia una especie de vibración metalica, se alzó del mar y resonó en las tinieblas lanzando estas amenazadoras palabras:
-¡Eh, los de la canoa! ¡Deteneos si no queréis que os eche a pique!
La pequena embarcación, tripulada solo por dos hombres, avanzaba trabajosamente sobre las olas color de tinta. Sin duda huia del alto acantilado que se delineaba confusamente sobre la linea del horizonte, como si temiese un gran peligro de aquella parte; pero, ante aquel grito conminatorio, se habia detenido de manera brusca. Los dos marineros recogieron los remos y se pusieron en pie al mismo tiempo, mirando con inquietud ante ellos y fijando sus ojos sobre una gran sombra que parecia haber emergido súbitamente de las aguas. Ambos hombres contarian alrededor de cuarenta anos, y sus facciones rectas y angulosas se acentuaban aún mas con unas espesas e hirsutas barbas que seguramente no habian conocido nunca el uso de un peine o de un cepillo. -
Les deux tigres : second episode des 'pirates de la malaisie'
Emilio Salgari
- Hachette Bnf
- 1 Septembre 2013
- 9782013651035
Les deux tigres : second épisode des "Pirates de la Malaisie" / par Emilio Salgari ; traduction de J. Fargeau http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k57111456
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Émilio Salgari (1862-1911), auteur de nombreux romans d'aventure à succès, s'est inspiré des récits et journaux de bord rapportés par les explorateurs et navigateurs qui ont approché la terre australe. En effet, le pôle Sud est alors un territoire insolite, hostile, laissant libre cours à l'imaginaire et à la conquête des hommes. Une expédition américaine est constituée pour tenter de parcourir cette terre polaire. Une machine révolutionnaire est imaginée et construite, un vélocipède à huit roues, d'acier recouvert de peau, motorisé par une chaudière à vapeur. Une équipe anglaise, concurrente, relève le défi des Américains et choisit de traverser le désert de glace à pied. Les hommes s'élancent et gagnent, au prix de multiples efforts et rebondissements, le pôle.
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Le corsaire noir / Emilio Salgari ; traduction de J. Fargeau ; illustrations de P. Gamba Date de l'édition originale : 1902 Ce livre est la reproduction fidèle d une uvre publiée avant 1920 et fait partie d une collection de livres réimprimés à la demande éditée par Hachette Livre, dans le cadre d un partenariat avec la Bibliothèque nationale de France, offrant l opportunité d accéder à des ouvrages anciens et souvent rares issus des fonds patrimoniaux de la BnF.
Les uvres faisant partie de cette collection ont été numérisées par la BnF et sont présentes sur Gallica, sa bibliothèque numérique.
En entreprenant de redonner vie à ces ouvrages au travers d une collection de livres réimprimés à la demande, nous leur donnons la possibilité de rencontrer un public élargi et participons à la transmission de connaissances et de savoirs parfois difficilement accessibles.
Nous avons cherché à concilier la reproduction fidèle d un livre ancien à partir de sa version numérisée avec le souci d un confort de lecture optimal. Nous espérons que les ouvrages de cette nouvelle collection vous apporteront entière satisfaction.
Pour plus d informations, rendez-vous sur www.hachettebnf.fr
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Les pirates de la Malaisie / Emilio Salgari ; illustrations de Pinasseau ; traduction de J. Fargeau Date de l'édition originale : 1902 Ce livre est la reproduction fidèle d une uvre publiée avant 1920 et fait partie d une collection de livres réimprimés à la demande éditée par Hachette Livre, dans le cadre d un partenariat avec la Bibliothèque nationale de France, offrant l opportunité d accéder à des ouvrages anciens et souvent rares issus des fonds patrimoniaux de la BnF.
Les uvres faisant partie de cette collection ont été numérisées par la BnF et sont présentes sur Gallica, sa bibliothèque numérique.
En entreprenant de redonner vie à ces ouvrages au travers d une collection de livres réimprimés à la demande, nous leur donnons la possibilité de rencontrer un public élargi et participons à la transmission de connaissances et de savoirs parfois difficilement accessibles.
Nous avons cherché à concilier la reproduction fidèle d un livre ancien à partir de sa version numérisée avec le souci d un confort de lecture optimal. Nous espérons que les ouvrages de cette nouvelle collection vous apporteront entière satisfaction.
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Le tigre de Montpracem : roman d'aventures / Salgari
Date de l'édition originale : 1925
Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF.
HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande.
Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables.
Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique.
Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.
Pour plus d'informations, rendez-vous sur www.hachettebnf.fr -
Agathocle ou Lettres écrites de Rome et de Grèce au commencement du IVe siècle : composant la collection de feu M. Jules Claretie. Vente, Hôtel Drouot, 8 Mai 1914
Emilio Salgari
- Hachette Bnf
- 1 Juillet 2018
- 9782329045313
Agathocle, ou Lettres écrites de Rome et de Grèce au commencement du quatrième siècle, traduites de l'allemand de Mme Pichler, par Mme Isabelle de Montolieu. Tome 1
Date de l'édition originale : 1812
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Le faux brahmane / Emilio Salgari
Date de l'édition originale : 1928
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-¿Seguimos adelante? ¿Si o no? ¡Por Júpiter! ¡No es posible que estemos varados en un banco como necios! -No se puede seguir adelante, senor Yanez. -Pero ¿qué es lo que nos impide avanzar? -Aún no lo sabemos. -¡Voto a Júpiter! ¡Ese piloto esta embriagado! ¡Menuda fama consiguen de esta manera los malayos! ¡Y yo que hasta esta manana los tuve siempre por los mas soberbios marinos de los dos mundos! ¡Sambigliong, ordena que se despliegue otra vela! Hay viento favorable y acaso consigamos seguir adelante. -No lograremos nada, senor Yanez, ya que la marea baja muy deprisa. -¡Que el demonio se lleve a ese necio piloto! El que asi se expresaba se habia vuelto en dirección a popa, con el ceno fruncido y el semblante alterado a causa del intenso enojo que le dominaba.
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En la manana del dia 20 de abril de 1857, el vigia del faro de Diamond- Harbour, advertia la presencia de un barco pequeno que debia de haber entrado en la embocadura del rio Hugly durante la noche sin reclamar los servicios de ningún piloto. A juzgar por sus enormes velas, parecia un velero malayo; pero el casco no se parecia a los de los praos, pues no llevaba los balancines que usan éstos para apoyarse mejor en las aguas, cuando las rafagas de viento son muy violentas, ni tampoco aquella especie de toldilla, propia de las embarcaciones de ese tipo y que los indigenas denominan con el nombre de attap. Estaba construido con franjas de hierro y durisima madera, no tenia la popa baja, y su desplazamiento era tres veces mayor que el de los praos ordinarios, los cuales en muy pocas ocasiones llegan a las cincuenta toneladas. Fuera lo que fuese, era un velero muy bonito, largo y estrecho, que, con un buen viento de popa, debia de bogar mucho mejor que todos los buques de vapor que por entonces poseia el Gobierno anglo-hindú. En suma, era un barco que recordaba, si exceptuamos su arboladura, a aquellos otros famosos que violaron el bloqueo en la guerra entre el Sur y el Norte de Estados Unidos.
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-¡Nos espera una mala noche, muchachos! -dijo poco antes de ponerse el sol el coronel Devandel, a quien el Gobierno americano habia mandado con gran premura al frente de cincuenta hombres apenas a perseguir a los cowboys en las montanas de Laramie-. ¡Mucha vigilancia o, de lo contrario, los indios aprovecharan la ocasión para atravesar la garganta del Funeral! El bravo soldado, que habia conquistado sus galones primero en la guerra contra Méjico y después peleando denodadamente en las fronteras del Far- West contra los indómitos pieles rojas, no se enganaba en sus predicciones. Las altas cimas de las montanas que se extienden entre los confines meridionales del Wyoming y los septentrionales del Colorado habianse cubierto de densas nubes, y el trueno no tardó en hacer oir su voz poderosa. A los pocos instantes comenzó a caer sobre el campamento una lluvia torrencial, que obligó a los centinelas a replegarse mas que de prisa hacia los furgones dispuestos en cruz de San Andrés para defender las tiendas de una sorpresa probable. Sólo los soldados jóvenes, que hasta pocos dias antes habian estado dedicados a recorrer praderas y que se hallaban, por tanto, habituados a afrontar las intemperies, se mantuvieron obstinadamente en la extremidad de una peligrosa vereda que conducia al llamado paso del Funeral.
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Cualquier otro hombre que no hubiera sido malayo sin duda se habria roto las piernas en aquel salto, pero no ocurrió asi con Sandokan, que, ademas de ser duro como el acero, poseia una agilidad de cuadrumano. Apenas habia tocado tierra, hundiéndose en medio de un parterre, cuando ya se habia puesto en pie con el kriss en la mano, dispuesto a defenderse. Afortunadamente el portugués estaba alli. Saltó a su lado y, agarrandolo por los hombros, lo empujó bruscamente hacia un grupo de arboles diciéndole: - ¡Pero huye, desgraciado! ¿Es que quieres dejarte fusilar? - ¡Déjame, Yanez! -dijo el pirata, poseido de una viva exaltación-. ¡Asaltemos la quinta! Tres o cuatro soldados aparecieron en una ventana, apuntandoles con los fusiles. - ¡Salvate, Sandokan! -se oyó gritar a Marianna. El pirata dio un salto de diez pasos, saludado por una descarga de fusiles, y una bala le atravesó el turbante. Se volvió, rugiendo como una fiera, y descargó su carabina contra la ventana, rompiendo los cristales e hiriendo en la frente a un soldado. - ¡Ven! -gritó Yanez, arrastrandolo fuera de la casa-. Ven, testarudo imprudente. La puerta de la casa se abrió, y diez soldados, seguidos de otros tantos indigenas empunando antorchas, se lanzaron a campo abierto. El portugués hizo fuego a través del follaje. El sargento que mandaba la pequena cuadrilla cayó.
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La noche del 20 de diciembre de 1849, un violentisimo huracan se desataba sobre Mompracem, isla salvaje de siniestra fama, refugio de terribles piratas, situada en el mar de Malasia, a pocos centenares de millas de las costas occidentales de Borneo. Impulsados por un viento irresistible y entremezclandose confusamente, negros nubarrones corrian por el cielo como caballos desbocados, y de cuando en cuando dejaban caer sobre la impenetrable selva de la isla furiosos aguaceros; en el mar, levantadas también por el viento, olas enormes chocaban desordenadamente y se estrellaban con furia, confundiendo sus rugidos con las explosiones breves y secas unas veces, interminables otras, de los rayos. Ni en las cabanas alineadas al fondo de la bahia de la isla, ni en las fortificaciones que la defendian, ni en los numerosos barcos anclados al amparo de los arrecifes, ni bajo los bosques, ni en la alborotada superficie del mar se divisaba luz alguna; sin embargo, si alguien que viniera de oriente hubiera mirado hacia arriba, habria podido ver brillar en la cima de un altisimo acantilado cortado a pico sobre el mar dos puntos luminosos: dos ventanas vivamente iluminadas. Pero ¿quién podia velar, en aquella hora y con semejante tempestad, en la isla de los sanguinarios piratas? En medio de un laberinto de trincheras destrozadas, de terraplenes caidos, de empalizadas arrancadas, de gaviones rotos, al lado de los cuales podian divisarse todavia armas inutilizables y huesos humanos, se levantaba una amplia y sólida cabana adornada en su cúspide con una gran bandera roja, que ostentaba en el centro la cabeza de un tigre.
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Un relampago cegador, que dejó ver durante unos instantes las nubes tempestuosas empujadas por un viento furiosisimo, iluminó la bahia de Malludu, una de las mas amplias ensenadas que se abren en la costa septentrional de Borneo, mas alla del canal de Banguey. Siguió un trueno espantoso que duró bastantes segundos y que semejó el estallido de veinte canones. Los altisimos pombo de enormes naranjas, las espléndidas arengas saccharifera, los upas de jugo venenoso, las gigantescas hojas de los bananos y de las palmas denticuladas se doblegaron y luego se contorsionaron furiosamente bajo una rafaga terrible que se adentró con impetu irresistible en la inmensa selva. Ya hacia bastantes horas que habia caido la noche, una noche oscurisima que solamente iluminaban de vez en cuando, a intervalos larguisimos, los relampagos.
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Non avete udito mai parlare di mastro Catrame? No?...
Allora vi dirò quanto so di questo marinaio d'antico stampo, che godette molta popolarità nella nostra marina: ma non troppe cose, poiché, quantunque lo abbia veduto coi miei occhi, abbia navigato molto tempo in sua compagnia e vuotato insieme con lui non poche bottiglie di quel vecchio e autentico Cipro che egli amava tanto, non ho mai saputo il suo vero nome, né in quale città o borgata della nostra penisola o delle nostre isole egli fosse nato.
Era, come dissi, un marinaio d'antico stampo, degno di figurare a fianco di quei famosi navigatori normanni che scorrazzarono per sì lunghi anni l'Atlantico, avidi di emozioni e di tempeste... -
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...Questi dialoghi, queste grida, queste scommesse, le une più stravaganti delle altre, si incrociano in tutti i sensi, si fanno ovunque. Yankee, canadesi, inglesi scommettono: con pari furore, sterline e dollari corrono dappertutto, mentre la folla si agita, si urta, si spinge, si schiaccia contro un grande recinto, rovesciando i policemen. che non sono più in grado di trattenerla, malgrado non risparmino i colpi di mazza, che grandinano sui più impazienti con sordo rumore.
Dalle prime epoche della sua scoperta, mai si era veduta tanta gente radunata sulle spiagge dell'Isola Brettone. Da tre giorni, battelli a vapore, barche a vela, scialuppe e lance rovesciavano su quelle sponde americ... -
Il Gange, questo famoso fiume celebrato dagli indiani antichi e moderni, le cui acque son reputate sacre da quei popoli, dopo d'aver solcato le nevose montagne dell'Himalaya e le ricche provincie del Sirinagar, di Delhi, di Odhe, di Bahare, di Bengala, a duecentoventi miglia dal mare dividesi in due bracci, formando un delta gigantesco, intricato, meraviglioso e forse unico.
La imponente massa delle acque si divide e suddivide in una moltitudine di fiumicelli, di canali e di canaletti che frastagliano in tutte le guise possibili l'immensa estensione di terre strette fra l'Hugly, il vero Gange, ed il golfo del Bengala. Di qui una infinità d'isole, d'isolotti, di banchi, i quali, verso il ... -
- Sette!...
- Cinque!
- Undici!
- Quattro!
- Zara!...
- Corpo di trentamila scimitarre turche! Che fortuna avete voi, signor Perpignano! Sono ottanta zecchini che mi guadagnate in due sere. Ciò non può durare! Preferisco una palla di colubrina in corpo e per di più una palla di quei cani di miscredenti. Almeno non mi scorticherebbero dopo presa Famagosta.
- Se la prenderanno, capitano Laczinki.
- Ne dubitate, signor Perpignano?
- Sì, almeno per ora. Finchè abbiamo gli schiavoni, Famagosta non verrà presa. La Repubblica Veneta sa scegliere i suoi soldati.
- Non sono polacchi.
- Capitano, non offendete i soldati dalmati.
- Non ne ho avuto alcuna intenzione, tuttavia se qui vi fos...