Un ouvrage exceptionnel pour un artiste hors norme.Il y a cinq ans disparaissait une icône de la musique et du style, mais la musique et les photographies de David Bowie restent bien vivaces. De ses débuts dans les années 1960 aux dernières années de sa vie, il a été l'un des artistes les plus photographiés : cet ouvrage rassemble une collection inédite d'images retraçant toutes les époques de sa vie.
L'année du singe se présente à la fois comme un récit de voyage à travers la Californie, l'Arizona, le Portugal et le Kentucky, un fantastique carnet de rêves et de conversations imaginaires, et une méditation lucide sur le passage du temps, le deuil et la compassion. Au fil de ses déambulations solitaires, Patti Smith déroule l'année 2016, l'année charnière de ses soixante-dix ans. Le souvenir des lieux se mêle au paysage intérieur de l'artiste, et tout ce qu'elle a vu, rêvé ou lu, coexiste dans ce pays des merveilles tout personnel. Elle croise ainsi un cortège de fantômes aimés et admirés, parmi lesquels Roberto bolano, Jerry Garcia, mais aussi, et surtout, deux amis chers au crépuscule de leur vie : le dramaturge Sam Shepard et le producteur de musique Sandy Pearlman.Patti Smith tisse avec pudeur et mélancolie la toile de cette année singulière marquée par des bouleversements intimes et politiques, sans jamais s'abandonner à l'apitoiement ni au désespoir. Elle célèbre au contraire l'art et les pouvoirs de l'imagination, offre sa sagesse optimiste et sa finesse d'esprit, rappelant, s'il en était besoin, qu'elle est l'une des créatrices les plus talentueuses de notre temps.
Plusieurs de ses amis sétois ont témoigné que Georges Brassens a manifesté dès l'enfance de sérieuses dispositions pour l'humour. Il avait un goût de la farce et du canular qu'il a conservé toute sa vie et que l'on retrouve, décliné de différentes manières, dans nombre de ses chansons. Une bonne moitié d'entre elles nous font rire et sourire.
C'est là un des mélanges les plus évidents de sa palette : il savait marier l'humour et la gravité, inventer des situations cocasses pour traiter un thème qui d'ordinaire ne s'y prête pas, émailler d'un vocabulaire délibérément joyeux une situation passablement triste.
En fait, derrière l'outrance et la drôlerie dont il était capable, il cachait un fond d'ennui et de noirceur. Alors, pour s'extraire d'un monde et d'une société qui ne lui convenaient pas, Brassens s'est réfugié dans un univers parallèle et imaginaire, un univers qu'il nous a laissé en héritage et où l'humour règne en maître.
Ce décalage poétique révèle aussi une philosophie : l'air de rien, Brassens se sert de l'humour pour faire passer des idées... en contrebande. Plutôt que d'asséner, il préfère suggérer : par le trait d'esprit, par la cocasserie. Toujours !
Cette constance valait bien une nouvelle balade à travers son répertoire, non ? Une bien belle balade pour rire avec Brassens.
Édition établie par Jean-Paul Liégeois ;
Pour la première fois en trente ans de carrière, IAM n'a pas pris le stylo pour écrire un nouveau titre choc, mais pour signer un livre témoignage.
Akhenaton, Shurik'n, Kheops, Imhotep et Kephren, les cinq membres du plus célèbre groupe de rap français, prennent le temps de parler de leur univers et des inspirations de leurs textes riches et référencés. Marseille, le rap, le cinéma, le racisme, l'Asie, l'Egypte, ou encore les injustices et l'exclusion : à travers les grands thèmes centraux de sa discographie, le groupe se raconte, se confie, s'explique et s'engage, comme toujours. En quoi sont-ils constitutifs de l'identité d'IAM ? Quel regard portent-ils aujourd'hui sur ces sujets qui traversent leurs morceaux depuis leurs débuts ? En s'appuyant sur les textes des quelques centaines de chansons qu'ils ont signées depuis 1989, les auteurs de L'Ecole du micro d'argent, Demain c'est loin, Je danse le mia ou encore La fin de leur monde se dévoilent comme jamais, quelques mois après la sortie de leur neuvième album, Yasuke.
En novembre 2019, Jérôme Soligny a publié David Bowie : David Bowie : Rainbowman (1967-1980), le premier tome d'une étude de l'oeuvre du musicien anglais enrichie des témoignages exclusifs de ceux qui, depuis ses débuts anonymes dans la banlieue de Londres jusqu'à ses mutations des 70s, ont participé à son odyssée fantastique ou en ont été les témoins. Dans ce second tome, après quatre années de recherche et de retranscription d'autres propos recueillis, l'auteur poursuit, sous le même angle factuel et musical, avec les quatre dernières décennies de la carrière de Bowie. De la superstar blonde qui a fait danser la planète sur «Let's Dance» à l'ermite new-yorkais qui a conçu ses deux derniers albums dans le plus grand secret, en passant par les années de réaffirmation rock (avec Tin Machine) et celles en mode exploratoire (Outside, Earthling), toutes les facettes de la personnalité de ce musicien curieux et insatiable sont examinées par Jérôme Soligny et ses interlocuteurs. Logiquement, ils sont très nombreux à s'exprimer dans le chapitre consacré à Blackstar, ultime album de David Bowie, paru deux jours avant son décès. Le rocker aux mille et un mystères, dont les techniques de création, le discernement et la sagesse impressionneront ses compagnons de route jusqu'aux derniers, n'aura eu de cesse de surprendre et de fasciner.
Vous allez découvrir un personnage hors du commun, Michel Legrand, raconté par lui-même. Le grand compositeur français est connu pour avoir brisé les frontières entre jazz et musique symphonique, chanson et musique de film. Mais c'est aussi un homme qui a dévoré son siècle, les libertés émergentes, les nouvelles technologies discographiques, les voyages à travers le monde, la fidélité à la poésie.
À vingt-six ans, après le Conservatoire de Paris où il a fait ses classes sous la férule de la grande pédagogue Nadia Boulanger, il enregistre à New York un disque culte avec d'immenses jazzmen (Miles Davis, Bill Evans, John Coltrane) qui le révèle aux cinéastes de la Nouvelle Vague. Jean-Luc Godard et Agnès Varda s'emparent de son talent. Mais c'est auprès de Jacques Demy qu'il s'affirme, avec Les Parapluies de Cherbourg, Les Demoiselles de Rochefort et Peau d'Âne. Réclamé par Hollywood, il y gagne trois Oscars (L'Affaire Thomas Crown, Un été 42, Yentl), mais choisit de revenir en France où la vie culturelle est bouillonnante. Il jongle avec la gloire, l'humour, la rigueur et les risques artistiques, auxquels il dit toujours oui, tout en pilotant avec maestria son avion, ses bateaux, ses orchestres, ses musiciens de jazz, ses amours et ses partenaires de tennis.
Michel Legrand laisse une oeuvre riche, moderne et intemporelle, et des thèmes éternels que les enfants du XXIe siècle connaissent par coeur.
David Bowie était un lecteur compulsif qui ne se déplaçait jamais sans sa bibliothèque portative. Trois ans avant sa mort, en 2013, dans le cadre de la mémorable exposition qui lui a été consacrée, il a offert au public une liste des cent livres l'ayant le plus influencé. Dans cet ouvrage, John O'Connell a choisi de les passer en revue en examinant leur impact sur la vie et l'oeuvre de la star.
Dans un premier temps, les titres semblent se succéder comme autant de pièces d'un puzzle insoluble : que viennent faire 1984 ou Sur la route à côté des Chants de Maldoror ? Fiction, essais, revues de bandes dessinées, occultisme, spiritualité, psychologie et histoire de l'art... La liste et les domaines qu'elle englobe sont pour le moins éclectiques !
Au fil des pages, l'auteur nous abreuve d'indices et d'une mine d'anecdotes qui permettent de se faire une idée plus précise de cet artiste transformiste. Un éclairage passionnant sur un esprit curieux, qui a su se nourrir de ses diverses passions pour construire une carrière et une oeuvre devenues cultes.
Rencontre avec dix femmes remarquables : Jeanne Added, Jehnny Beth, Lou Doillon, Brigitte Fontaine, Charlotte Gainsbourg, Françoise Hardy, Imany, Camélia Jordana, Elli Medeiros, Vanessa Paradis.
À tout juste 20 ans, alors qu'il chahute avec des amis, Fabien heurte le fond d'une piscine. Les médecins diagnostiquent une probable paralysie à vie. Dans le style poétique drôle et incisif qu'on lui connaît, Grand Corps malade relate les péripéties vécues avec ses colocataires d'infortune dans un centre de rééducation. Jonglant avec émotion et dérision, ce récit est aussi celui d'une renaissance.
Grand Corps Malade, de son vrai nom Fabien Marsaud, est né en 1977, sous le soleil de la Seine-Saint-Denis. Enfant, il veut devenir prof de sport. Mais la vie lui réserve un autre destin. Armé d'une béquille et d'un stylo, il se lance dans la musique : en 2006, son premier album, Midi 20, se vend à plus de 600 000 exemplaires et l'artiste est primé deux fois aux Victoires de la musique.
Kéthévane Davrichewy creuse le sillon de sa passion pour la chanson française à travers un exercice d'admiration pour Alex Beaupain, un chanteur qui est son ami et avec qui elle a grandi artistiquement.
« En épluchant ces années-là, je retrouve les billets des concerts de mes chanteurs favoris, des refrains me reviennent, et, avec eux, des pans entiers de cette époque. Je voudrais pouvoir remuer nos souvenirs communs comme un kaléidoscope. Que ce qui se dessine soit le fruit du hasard plus que d'une fiction dont je serai l'auteure. » Dans ce récit qui retrace vingt ans d'amitié et d'amour avec Alex Beaupain, et d'autres personnalités comme Diastème et Christophe Honoré, Kéthévane Davrichewy explore les mystères de la création et de la vocation, le rôle qu'y jouent les rencontres fondatrices.
Comment devient-on artiste ? Chanteur, écrivain, cinéaste : où trouve-t-on le courage de se lancer ? A qui fait-on part de ses doutes ? Avec qui partage-t-on la joie de ses réussites ou se console-t-on des drames et des désillusions ?
Depuis toujours passionnée par la chanson française, la romancière nous en dévoile les coulisses, jamais très éloignées de celles d'autres formes d'expression artistique - comme la littérature.
Les 202 albums indispensables du rock par Philippe Manoeuvre !Salut bande de rockers !Voici comment je résume toute l'histoire : de 1954 (Elvis) à aujourd'hui (Radiohead), l'industrie du disque s'est contentée de surfer plutôt adroitement sur les mouvements de jeunesse. Les rockers se voyaient folk, blues, punk, ska ? Aucun problème, on va vous faire le disque. Je vous propose dans ces pages un voyage au pays du Culte. Tous ceux qui sont allés trop loin. Tous ceux qui ont défrayé la chronique. Ceux qui étaient venus dégager tout ce qui les avait précédés, pour faire entendre leur version du truc. Créateurs, rêveurs, rockers, les fous, les délirants, les psychotiques ou les visionnaires, maîtres et élèves. Voici toute l'histoire. De Robert Johnson à Daft Punk. En passant par Bowie, Bashung, Burzum, Sixto Rodriguez, Alan Vega, Lou Reed, Syd Barrett, William Burroughs, Brian Jones. Et des filles. Filles folk. Filles punk. Filles grunge. Si les faits racontés dans ce livre sont depuis longtemps avérés, pour la première fois ils sont ici replacés dans la perspective des albums, pour une nouvelle version de l'Histoire du Rock. Philippe Manoeuvre
Cinquante ans après sa mort, le 3 juillet 1971, à Paris, dans des circonstances troubles, Jim Morrison exerce encore et toujours un mystérieux pouvoir de fascination. Personnage complexe aux multiples avatars, il fut tout à la fois une rock star iconique, un sex symbol, un chanteur autodidacte à la voix fabuleuse, un poète héritier de la beat generation, un alcoolique violent et autodestructeur, un provocateur sans limites s'opposant à toutes les formes de pouvoir, un précurseur du punk, un drogué à la limite de la clochardisation, un cinéaste d'avant-garde et bien d'autres choses encore... Avec les Doors - peut-être le groupe de rock le plus populaire et le plus novateur de la ?n des sixties -, il a laissé le souvenir de prestations scéniques alternant perfection formelle et chaos dévastateur. Dans cet ouvrage sensible et personnel, Patrick Coutin cherche à percer le mystère Morrison à travers l'analyse de sa biographie, de sa musique et de ses écrits, en les replaçant dans le contexte de ces fabuleuses sixties qui n'en ?nissent pas de nous faire rêver - même si la réalité a parfois tourné au cauchemar.
Janis Joplin a été la première chanteuse blanche à chanter comme une Noire. La première femme du rock à se comporter comme un homme, dans un milieu faussement égalitaire et ?nalement toujours très macho - le San Francisco hippie de la ?n des années 1960 n'était pas aussi libéré du patriarcat qu'on a bien voulu nous le faire croire. La première à mourir d'une overdose. Alcoolique, droguée, bisexuelle, grande gueule, écorchée vive, elle a vécu à cent à l'heure, en chantant comme si sa vie en dépendait. Car, justement, sa vie en dépendait. Nathalie Yot nous raconte, dans sa langue poétique, le parcours éblouissant et tragique de cette icône du rock, disparue il y a tout juste cinquante ans, le 4 octobre 1970 : « Elle fut le symbole d'une liberté propre à son temps, parce qu'elle ne trichait pas, une liberté sans bornes, qu'on regarde de nos jours avec un sourire en coin, dédaigneux de cette époque laboratoire où l'on explorait tout. Ils ont été plusieurs à vivre et à mourir de ça, la vie à fond, sans retenue. »
Elle n'avait jamais voulu écrire ses Mémoires... Pourtant, au fil de ce récit, vous suivrez son parcours professionnel insolite, ses maris, ses enfants, et quelques lourds secrets jusqu'ici bien gardés.
Mais sa vraie vie n'est pas là. Sa vraie vie, ce sont les civilisations qui ont précédé le Christ et préparé son fulgurant succès, puis les nombreux mouvements d'orgueilleuse émancipation qui ont mis en doute l'existence même d'un créateur. Elle a noirci des milliers de pages là-dessus. Elle a tout lu, Marie, et son discours le prouve. Elle a squatté tous les musées du monde, scruté tous les monuments, « fait parler la pierre »... Et en 2015, enfin, elle a décidé d'en faire un livre.
Ce livre, le voici. Elle ne s'y pose pas en historienne : elle revit les événements. Cela donne une Histoire en Cinémascope tant les descriptions sont grandioses, et un véritable roman où pullulent les amours impossibles et les luttes de pouvoir. Savourez le cocktail : c'est un régal.
« La musique est partout, pour qui la cherche, l'écoute, la reconnaît. Elle est cette présence vitale qui remplit l'espace et ne demande qu'à être révélée.
Au fil de ces pages, je vous parle de la place de la musique dans l'histoire, de son rôle dans notre société et de sa présence dans nos vies. Je vous suggère des clés pour l'écoute et la découverte de nombreux chefs-d'oeuvre, et je vous invite à y puiser vos propres émotions. Mélomane averti, amateur éclairé ou néophyte curieux, je vous propose une balade musicale personnelle et partage avec vous ma passion. Car j'en suis convaincue, la vie est plus belle en musique ! »
La pianiste retrace son parcours et explique comment la musique est venue à elle et est devenue un élément aussi essentiel que l'air ou l'eau. Evoquant la virtuosité ou la technique, elle décrit également le quotidien d'une musicienne professionnelle. Son propos est illustré d'une centaine d'oeuvres dont elle propose des pistes de lecture.
Mozart ? Encore ! Alors que la plupart des musicologues se sont penchés sur sa vie, son oeuvre... Oui, Mozart. D'abord parce que je suis en quelque sorte née avec lui dans mon oreille, grâce à mes parents. Un père contrebassiste et chef d'orchestre, une maman violoniste. Puis le conservatoire, où il m'apparut didactique, décortiqué, à des années lumières de ce que j'en savais à travers les voix des amis musiciens de mes parents. Enfin, il y eut ce jour, suivi de beaucoup d'autres où, lettre après lettre, je suis entrée dans sa vie. Et ce n'était plus le « divin Mozart », par essence inaccessible, mais le plus attachant des amis. Un génie qui avait le pouvoir de faire jaillir, du désordre de nos émotions, ce qu'il y avait de plus troublant, de plus pur, de plus inattendu aussi.
Mozart tellement libre, loyal, courageux, insolent, pratiquant avec délices un érotisme joyeux et mettant en musique cette mélancolie déchirante qui n'appartient, dans sa retenue et son élégance, qu'à lui. En le jouant, en l'écoutant et en le réécoutant, en « violant » ses lettres, j'ai eu le désir de le raconter tel qu'en lui-même, en son temps, balayant au passage les pieux mensonges dont on l'a fardé. Adieu donc à Leopold, le père fouettard, exhibant à tout-va son prodige d'enfant ! Adieu à Constanze costumée en épouse sotte et inculte, à Salieri, le faux assassin du génie, à l'enterrement sous la neige, au corps jeté sans plus de cérémonie, dans la fosse commune et bienvenue à celui que, je l'espère, vous ne verrez plus tout à fait de la même manière après avoir lu ce dictionnaire amoureux.
Mozart ? Encore ! Alors que la plupart des musicologues se sont penchés sur sa vie, son oeuvre... Oui, Mozart. D'abord parce que je suis en quelque sorte née avec lui dans mon oreille, grâce à mes parents. Un père contrebassiste et chef d'orchestre, une maman violoniste qui, dès mes cinq ans, entre deux concerts, ont glissé sous mes doigts d'enfant, le clavier de mon premier piano. Puis, il y eut l'itinéraire obligé. Le conservatoire, où il m'apparut didactique, décortiqué, expliqué, à des années lumières de ce que j'en savais à travers les voix des amis musiciens de mes parents, lorsqu'ils en parlaient, entre eux, lorsque l'émotion surgissait au détour d'une phrase et changeait tout. Enfin, il y eut ce jour, suivi de beaucoup d'autres où, lettre après lettre, je suis entrée dans sa vie. Et ce n'était plus le « divin Mozart », par essence inaccessible, mais le plus attachant des amis. Un génie qui avait le pouvoir de faire jaillir, du désordre de nos émotions, ce qu'il y avait de plus troublant, de plus pur, de plus inattendu aussi.
Mozart tellement libre, loyal, courageux, insolent, pratiquant avec délices un érotisme joyeux et mettant en musique cette mélancolie déchirante qui n'appartient, dans sa retenue et son élégance, qu'à lui. En le jouant, en l'écoutant et en le réécoutant, en « violant » ses lettres, j'ai eu le désir de le raconter tel qu'en lui-même, en son temps, balayant au passage les pieux mensonges dont on l'a fardé. Adieu donc à Leopold, le père fouettard, exhibant à tout-va son prodige d'enfant ! Adieu à Constanze costumée en épouse sotte et inculte, à Salieri, le faux assassin du génie, à l'enterrement sous la neige, au corps jeté sans plus de cérémonie, dans la fosse commune et bienvenue à celui que, je l'espère, vous ne verrez plus tout à fait de la même manière après avoir lu ce dictionnaire amoureux.
Le plus grand groupe de rock par le « 5e membre de Queen » ! Un livre officiel réalisé 50 ans après la création de Queen avec la collaboration des membres du groupe et par l'un des plus grands photographes de rock. Le livre contient des contributions exclusives écrites par Brian May et Roger Taylor et des textes de Neal Preston qui révèlent l'histoire intime derrière les images.Neal Preston est selon Brian May, le guitariste de Queen, « sans doute le meilleur photographe rock du monde ». Sa collaboration avec le groupe Queen a débuté au milieu des années 1970 en tant que photographe officiel de tournée. La qualité de son travail pendant cette première tournée a forgé une relation avec le groupe qui dure toujours, presque 50 ans après. Comme le dit toujours Brian May, « Neal a juste le don d'être toujours au bon endroit, au bon moment. A de nombreuses occasions, Neal était le cinquième membre de Queen. »En 1985, Neal Preston était le photographe officiel du célèbre concert Live Aid Wembley, où son cliché de Freddie cabré sur scène reste une image iconique, reprise comme affiche du film Bohemian Rhapsody. Neal dira après le concert : « Parfois, on fait bien les choses et tout se met parfaitement en place. C'était la troisième image que j'ai prise ce jour-là. J'aurais pu me satisfaire de cela et prendre le reste de la journée. »Réunissant plus de 200 images, en grande partie inédites, ce livre officiel est une célébration des années Queen un demi-siècle après la fondation du groupe et les pages vibrent d'une énergie palpable. Pour la première fois, Neal Preston et Queen rassemblent cette oeuvre dans une impressionnante monographie : la vie dans les coulisses, les performances live, les séances studio, les moments post-performance ou offstage, le tout émaillé d'anecdotes et de souvenirs du groupe et du photographe.
C'est donc le temps du grand bilan, mon devoir d'inventaire à moi. Mémoires binaires, rock et roll. J'avais tant de choses à vous raconter. Ma rencontre avec le rock et les Rolling Stones, mes aventures chez les punks. De rédacteur en chef de Métal Hurlant puis de Rock&Folk. Mon amitié avec Serge Gainsbourg. Johnny, évidemment. Mes rencontres avec Madonna, Prince, Michael Jackson, Polnareff, JoeyStarr et bien d'autres. C'est tout ça que j'ai eu envie de mettre dans ce livre. Et ça commence au paradis des rockers, dans le bus des Stooges...
Plus que de simples mémoires, l'autobiographie de Philippe Manoeuvre est une plongée dans la vie de celui qui est devenu une légende du rock à lui tout seul, un personnage vibrionnant, un Tintin du rock'n'roll immanquablement chaussé de ses Ray-Ban, le critique rock le plus célèbre de France de ces quarante dernières années. Proche d'Iggy Pop, de Polnareff, de Gainsbourg et de tant d'autres, intervieweur des Stones plus de vingt fois, il a fréquenté les plus grandes stars et parle aux baby-boomers comme au public de la Nouvelle Star. Ce livre foisonnant d'anecdotes, qui raconte comment cet homme et tous ces musiciens ont voulu changer le monde, est à l'image de Manoeuvre : il rocke.
« Le rock, c'était une passion, une religion.» Philippe Manoeuvre dans Quotidien « L'autobiographie électrique [...] se dévore avec sourire et envie ! » Télérama « On croise les plus grands : Lou Reed, les Stones, Bowie, AC/DC, Johnny..
Ca se lit à 2 000 à l'heure, c'est une tornade, une mine d'anecdotes... » Télématin À propos de l'auteur : Après avoir suivi les plus grands (Lou Reed, The Rolling Stones, Johnny, Gainsbourg...) et travaillé, entre autres, pour Rock & Folk, Métal Hurlant, France Inter, RTL, OÜI FM ou l'émission « Les Enfants du Rock », Philippe Manoeuvre est aujourd'hui considéré comme une icône du rock en France. Il a notamment publié sa Discothèque idéale, ainsi que les biographies de personnalités comme Michael Jackson, James Brown, Michel Polnareff et co-écrit avec Joey Starr, en 2017, Le Monde de demain.
En 1966, un étudiant africain américain de 25 ans, Stokely Carmichael, utilise pour la première fois le terme de "black power", qui ne peut se réduire au seul prisme politique. Le Black Power c'est toute une culture, vaste, à part entière. Elle s'exprime sous différentes formes, dans la littérature, via des figures comme James Baldwin ou Maya Angelou, les arts plastiques, de Kerry James Marshall à Jamel Shabazz, sur petit et grand écran, grâce notamment à la Blaxploitation ou Spike Lee, ainsi que dans la musique, vecteur crucial.
De Sam Cooke, qui annonce en 1964 A Change Is Gonna Come à Aretha Franklin, qui réclame le Respect, N. W. A. qui lance Fuck tha Police ... la soul, le jazz, le hip-hop, la house ou encore le funk ont permis de porter les voix des Noirs américains dans des contextes tendus si ce n'est discriminatoires. En témoignent le refus de Muhammad Ali de partir au Vietnam, le poing levé de Tommie Smith aux J.
O. de Mexico, 1968 ; en témoigne aujourd'hui la vague de protestations suscitée par le meurtre de George Floyd. Suivant un fil chronologique, se partageant entre états des lieux socioculturels, chroniques de disques, films, livres et oeuvres d'art(s) incontournables, portraits ou courts récits d'événements légendaires, Black Power propose un panorama "pop culture" sur plus de cinquante années, des fifties à nos jours, du Mississippi Goddam ! de Nina Simone au Black Lives Matter d'aujourd'hui.
SOPHIE ROSEMONT Journaliste spécialisée sur les thèmes et sujets culturels, Sophie Rosemont collabore avec Rolling Stone, Vanity Fair, Vogue ou encore Les Inrocks. Chroniqueuse pour La Dispute de France Culture, elle a été également auteure pour Le Nouveau Dictionnaire du Rock dirigé par Michka Assayas ("Bouquins" , 2014) et programmatrice littéraire et musicale en festivals. Par ailleurs, elle enseigne en école de journalisme et à l'annexe française de la Columbia University.
Son premier livre solo, Girls Rock (Nil), qui porte sur les destins féminins du rock'n'roll, est paru en 2019.
Chilly Gonzales est l'un des musiciens les plus excitants et originaux de notre époque. Il est réputé pour son approche intimiste du piano à travers la trilogie d'albums Solo Piano, son sens du spectacle et ses collaborations avec des artistes de renommée internationale. Vêtu d'un peignoir et chaussé de pantoufles, il remplit les salles du monde entier ; en l'espace d'une soirée, il peut disséquer la musicologie d'un tube d'Oasis, donner un sublime récital de piano solo et faire preuve de sa dextérité lyrique de rappeur.
Dans ce livre, il pose la question suivante : la musique doit-elle être soumise à une appréciation intellectuelle ou peut-elle simplement aller droit au coeur ? Chilly Gonzales s'interroge sur son propre enthousiasme pour les musiques souvent considérées d'un " goût " douteux ou discutable, et partage en chemin de nouvelles convictions sur la nature de la musique, la célébrité et le succès.
Le Groupe des Six ? Voilà les musiciens qui ont occupé le devant de la scène artistique parisienne dans l'immédiat après-Première Guerre mondiale. Parrainés par Erik Satie et soutenus par Jean Cocteau, à la fois leur imprésario et leur éminence grise, les Six furent les porte-drapeaux de l'Esprit Nouveau qui soufflait alors sur Paris. Voix intermittentes du néoclassicisme hexagonal pour les uns, simples farceurs embobinant dans leurs canulars un public crédule et une critique complaisante pour les autres, ils ont marqué comme peu cette période d'effervescence, où tout semblait possible. Les Six, donc : Georges Auric, Louis Durey, Arthur Honegger, Darius Milhaud, Francis Poulenc et Germaine Tailleferre.