Sam a fait un petit miracle pour Malik, et ça a fini par se savoir. Comme dans The Wire, la série bascule donc sous un autre angle : la politique. Sam devient le conseiller d'un politicien véreux qui veut justement jouer sur la peur de l'insécurité. On voit alors comment on peut mettre l'insécurité comme sujet sur le tapis, tout en planquant les affaires sales au-dessous.
Un accident de voiture au beau milieu de nulle part laisse une fillette orpheline et estropiée, Chloé, sauvée in extremis par trois hommes et une guérisseuse.Trente-cinq ans plus tard, Yves et Bernadette, un couple de tueurs en série, sillonnent les routes dans un camping-car Transporter T3 Joker Westfalia en quête d'auto-stoppeuses.Anna, une gamine témoin de leur premier meurtre de l'été, réussit à leur échapper et se réfugie au coeur d'un bois où une étrange femme boiteuse, entourée de renards, prend soin d'elle.Dans ce bois vit une communauté coupée du monde moderne, au plus près de la nature et des mythologies du lieu tout en veillant à préserver quoi qu'il en coûte sa tranquillité et sa pérennité.Quatre trajectoires, quatre histoires singulières qui se croisent, se heurtent, s'entremêlent, comme des fils qui se resserrent, comme une forêt qui avale ses visiteurs.
Une enquêtrice de l'Office anti-stupéfiants, l'élite de la lutte anti-drogue, qui a tout à prouver.Un policier des Stups borderline qui n'a plus rien à perdre.Un clan manouche qui lutte pour son honneur et sa survie.Avec la rigueur qu'on lui connaît, DOA immerge son lecteur dans le quotidien des acteurs du trafic de came; son indiscutable talent de romancier nous arrime à la destinée de ses personnages, à leurs relations complexes et fragiles; son style, d'une précision presque brutale, colle au plus près de cet univers de violence et de solitude.
Ilyas aime sortir la nuit, il aime les femmes, il aime danser.
Une nuit, il rencontre Elodie, une flic, dans une boîte. Elodie n'a pas froid aux yeux. Ils repartent ensemble.
Le drame va se nouer et la vie d'Ilyas basculer.
Avec Six Versions , Matt Wesolowski renouvelle le genre du thriller par un dispositif génial. Entre hyper réalisme et fantastique, il joue avec nos nerfs. Chacun se prend pour un détective jusqu'au dénouement final, époustouflant.
Un soir d'août, sur les pentes sauvages de la montagne écossaise, Tom Jeffries, quinze ans, disparaît. L'été suivant, son corps est retrouvé dans les marécages. Accident ou crime ? Le doute subsiste.
Vingt ans plus tard, dans son célèbre podcast " Six Versions ", Scott King donne la parole aux témoins pour tenter de résoudre l'énigme. Les adolescents ont grandi. Ils racontent et leurs souvenirs se contredisent : leur exploration de la mine désaffectée, leur découverte de l'alcool et de la marijuana, l'histoire de Nanna Varech, la créature fantastique qui hanterait ces lieux, leurs jeux cruels avec les habitants les plus étranges du village...
Qui dit vrai ?
Nord-est du Canada, 1972. Dans cette région glaciale, balayée par les vents, où l'hiver dure huit mois, la petite communauté de Jasperville survit grâce au travail dans les mines d'acier. Les conditions de vie y sont difficiles. Au-delà du village, il n'y a rien. Juste une nature hostile, quelques ours, des loups. Aussi quand le corps d'une adolescente du village est découvert aux abords de la forêt, la gravité des blessures laisse supposer qu'elle a été victime d'une bête sauvage. Ce sera en tout cas la version officielle. Et tout le monde prie pour qu'elle soit vraie. Mais, quelques temps plus tard, le corps d'une autre jeune fille est retrouvé.
Montréal, 2011. Le passé que Jack Deveraux croyait avoir laissé derrière lui le frappe de plein fouet lorsqu'il reçoit un appel de Jasperville. Son jeune frère, Calvis, est en garde-à-vue pour tentative de meurtre. De retour sur les lieux de cette enfance, qu'il a tout fait pour oublier, Jack découvre qu'au fil des années, l'assassin a continué à frapper. L'aîné des Deveraux comprend alors que la seule façon de mettre fin à cette histoire tragique est de se répondre à certaines questions, parfois très personnelles. Mais beaucoup, à Jasperville, préfèrent voir durer le mensonge qu'affronter la vérité.
Dans la droite ligne de Seul le Silence, RJ Ellory nous offre un roman troublant de beauté et d'émotion à classer sans conteste parmi ses plus grandes réussites.
Durant l'épidémie de grippe espagnole, une petite ville industrielle située au coeur des forêts brumeuses du Nord-Ouest Pacifique décide de se mettre en quarantaine, mais l'arrivée d'un soldat affamé et malade aura des répercussions terribles sur la communauté.
Quatre amis d'enfance.
Une randonnée au coeur de ce que l'Islande a de plus sauvage.
Un huis-clos d'où surgissent trahisons et secrets.
Réussiront-ils tous à survivre à cette nuit ?
Ils pensaient se retrouver le temps de quelques jours paisibles. Une simple chasse à la perdrix dans les hauts plateaux de l'est de l'Islande... Mais le voyage tourne au cauchemar. Une tempête de neige violente et inattendue s'abat sur eux et les oblige à se réfugier dans un pavillon de chasse abandonné. À l'intérieur, une découverte macabre changera à jamais le cours de leur existence - et de leur amitié. C'est le début d'une longue nuit, où les quatre amis voient ressurgir ce qu'ils ont de pire en chacun d'eux.
Le maître du polar islandais, Ragnar Jónasson, est devenu l'un des romanciers internationaux les plus reconnus. C'est en France, un pays qu'il aime profondément, qu'il remporte le plus grand succès : plus d'un million de livres vendus. Il est l'auteur de la série mettant en scène l'enquêteur Ari Thór (dont le roman-phénomène Snjór) et de la trilogie à succès « La Dame de Reykjavík ». Grand lecteur d'Agatha Christie, il a traduit la plupart de ses romans en islandais. Les droits d'adaptation cinéma de À qui la faute ont été acquis par la société de production de Ridley Scott.
Kessy, une jeune femme albinos, est en journée l'assistante d'un médecin thanatopracteur, Ron, qui est aussi son amant. La nuit, elle se maquille pour passer inaperçue dans le New York de la fin des années 1970. Mais surtout pour commettre des crimes dans les boîtes disco et les coins crasses de Big Apple.
Par amour, ou par folie, Ron va la suivre dans cette folle équipée.
Lire Wonderland Babe, c'est chevaucher une montagne russe qui s'emballe lors d'une nuit glaçante, à Coney Island, c'est suivre les pérégrinations meurtrières de Kessy et Ron dans Gotham, cette ogresse de cité, c'est partager le quotidien d'un couple qui vit d'amour et de proies fraîches !
IL Y A CE QU'ON VOUS A RACONTÉ, CE QUE VOUS AVEZ COMPRIS,CE QUE VOUS AVEZ TOUJOURS CRU...
ET PUIS IL Y A LA VÉRITÉ.
Lundi dernier, le père de Damien s'est jeté du haut de la baie des veuves, cette falaise d'où les femmes guettaient autrefois le retour des bateaux de pêche.
Damien se met donc en route pour régler les funérailles, tentant en vain d'éprouver de la tristesse. Durant l'été 1995, ce père qu'il aurait voulu aimer est devenu un meurtrier, les contraignant sa mère et lui à déménager à l'autre bout de la France car la ville entière maudissait leur nom. Damien n'est jamais revenu. La seule lumière dans ce pèlerinage douloureux est qu'il va revoir Oriane, son amour d'enfance.
Mais arrivé dans le quartier des pêcheurs désormais à l'abandon, Damien découvre dans la parka de son père une photo qui remet tout en question... Et si la vérité sur l'été 1995 était tout autre?
Un thriller mêlant émotionet angoisse, proche du roman noir,qui avance par touches imperceptibles vers un dénouement aussi stupéfiant que bouleversant.
Un nouveau coup de maître!
La terre est riche. Parfois, elle y pense - la terre est riche. La boue est riche. Elle pas. Tout le monde est plus riche qu'elle, même la boue.
Catherine est pauvre. Catherine fait sale. Catherine parle peu. Elle n'aime pas qu'on la regarde - les filles qu'on regarde ont des problèmes. Au Domaine où elle travaille, elle fait partie de ces invisibles grâce à qui la ferme tourne.
Monsieur, lui, est riche. Il ne parle pas non plus - il crache ou il tonne. Et il possède tout.
Mais quand sa petite-fille de quatre ans disparaît ce jour glacé de février 1969, Monsieur perd quelque chose d'une valeur inestimable.
Dans cette vallée de champs de betterave, où chaque homme et chaque femme est employé de près ou de loin par Monsieur, deux flics parisiens débarquent alors pour mener l'enquête avec les gendarmes.
Car une demande de rançon tombe. Mais le village entier semble englué dans le silence et les non-dits. Personne ne veut d'ennuis avec Monsieur. À commencer par Catherine. Catherine qui se fait plus discrète et plus invisible encore. Catherine qui est la dernière à avoir vu la petite.
Après le succès de La Deuxième Femme, Louise Mey revient avec un roman noir éblouissant qui raconte comment une disparition peut révéler les pires jeux de pouvoirs, entre violences de classe et violences de genre.
« Du lourd, du très très lourd La rentrée littéraire de septembre n'est pas encore achevée que nous nous intéressons déjà à celle de janvier. Louise Mey, dont nous avions adoré en 2020 la Deuxième femme, (éditions du Masque), l'histoire d'une femme sous emprise, publie le 11 janvier Petite Sale, toujours au Masque. » Libération « Si l'intrigue respecte les codes du polar, le récit vaut aussi pour la façon dont l'autrice l'utilise pour illustrer la hiérarchie des classes sociales et des genres dans une France où les femmes étaient toujours en bas de l'échelle.
Un bon roman noir. » Causette « Un terrible roman sociétal sur la France des années 1960 et les luttes pauvres/riches, femmes/hommes et villes/campagne. Révélateur et inquiétant. » Madame Figaro « Après son excellent roman La Deuxième Femme, qui explorait l'emprise d'un homme sur sa compagne, Louise Mey revient avec une nouvelle histoire noire, hypnotique et savamment construite. Haletant ! » Héloïse Goy, Télé 7 jours « Petite sale est un vrai polar, pas un polar prétexte, mais c'est aussi une étude minutieuse de la façon dont les violences patriarcales, en plus de transformer certaines femmes en montagnes de souffrance, tendent à gangréner toute notre société. 1969-2023, même(s) combat(s). » Slate « Et le lecteur se réjouit de ce récit qui aborde les rapports de domination de genre et de classe. Situé dans la France d'hier, ce cinquième polar de Louise Mey est fort actuel. » Le Parisien Week-End « Après son excellent roman La Deuxième Femme, Louise Mey continue de briller dans la veine du noir et dans la construction de personnages complexes, avec ce tourbillon glaçant de suspens. » S le magazine de Sophie Davant « Un roman puissant et ciselé, révélateur de la violence des rapports de domination de classe et de genre. » Télérama « La lutte des classes est d'abord celle des femmes. Cette conviction, Louise Mey nous la fait vivre avec son nouveau roman, Petite sale. » Le Monde des livres « L'écriture est sobre et puissante, la misère et le froid imprègnent chaque mot, ce qui n'empêche pas les éclats de lumière et d'amour. » Libération « Petite sale est un portrait féroce de cette bourgeoisie rurale fermée et étriquée. Madame n'a clairement pas le charme vénéneux de Stéphane Audran. Mais l'atmosphère des films de Chabrol effleure le roman.» Karen Lajon, JDD
À bientôt quarante-quatre ans, récemment marié et promu commissaire à Holon, Avraham est las d'enquêter sur des crimes domestiques dont la résolution ne rend service à personne. Il rêve de missions plus importantes. Aussi le jour où deux affaires se présentent simultanément délègue-t-il la plus banale - un nouveau-né découvert dans un sac plastique à proximité de l'hôpital - à une collaboratrice. C'est la disparition d'un touriste signalée par le directeur d'un hôtel du front de mer qui retient son attention. L'homme, détenteur d'un passeport suisse, a également un passeport israélien mais aussi d'autres identités. Quand on le retrouve noyé sur la plage, l'implication du Mossad commence à se profiler. Tout porte Avraham à croire qu'il tient enfin sa «grande» enquête. En réalité c'est un terrible cas de conscience qui l'attend.
Mathurine travaille à la protection de l'enfance. On lui confie un signalement concernant un garçon de dix ans, légèrement handicapé, Darwyne Massily. C'est à Bois Sec, un bidonville gagné sur la jungle infinie, que vivent Darwyne et sa mère Yolanda, une beauté qui collectionne les conquêtes. Malgré des apparences rassurantes, Mathurine a l'intuition que quelque chose ne tourne pas rond dans cette famille. Dans ce roman où s'exprime magistralement sa plume expressive, Colin Niel nous emporte vers l'Amazonie, territoire d'une puissance fantasmagorique qui n'a livré qu'une part infime de ses mystères. Darwyne, l'enfant contrefait qui ferait n'importe quoi pour que sa mère l'aime, s'y est trouvé un refuge contre le peuple des hommes. Ceux qui voudraient qu'il soit comme les autres.
Avec ce roman, Colin Niel revient en Amazonie ; il s'empare d'une figure connue dans tout le domaine amazonien, le Maskilili, une créature enfantine qui a la particularité d'avoir les pieds à l'envers.
Aoyagi Takeaki, un homme d'une cinquantaine d'années, est assassiné au pied de la statue du dragon ailé qui orne le pont de Nihonbashi, à Tokyo. Une enquête apparemment simple pour l'enquêteur Kaga, fraîchement arrivé au commissariat d'un quartier d'affaires prospère de la capitale. Mais les apparences sont parfois trompeuses : comment servir la vérité lorsque le suspect numéro un s'avère innocent ? Dans ce roman qui traite d'un aspect sombre du Japon, le statut des précaires, Kaga fait preuve de la même perspicacité et du même humanisme que dans "Les Doigts rouges" et "Le Nouveau".
Ballard et Bosch enquêtent dans une Los Angeles au bord de l'implosion Alors que Los Angeles fête le passage à la nouvelle année, l'inspectrice Renée Ballard est appelée sur une banale scène de crime. Mais la victime, un garagiste endetté, n'a pas été tuée au hasard des festivités. Ce meurtre est en effet lié à un autre, sur lequel a jadis travaillé l'illustre Harry Bosch, trop heureux de reprendre du service pour aider Ballard. D'autant plus que celle-ci a déjà fort à faire avec une enquête en parallèle qui la voit traquer un sinistre duo de criminels surnommés les « Hommes de minuit ».
Dans cette affaire, présent et passé se rejoignent et les monstres que Ballard et Bosch recherchent sont prêts à tout pour garder leurs secrets.
De l'avis de tous, Seiji Hasumi est le professeur le plus charmant, le plus séduisant, le plus charismatique du lycée Shinkô Gakuin de Machida. Adulé de ses élèves, admiré de ses collègues, apprécié de sa direction, le jeune homme est fin, drôle, toujours prêt à voler au secours des uns, à aider les autres, à combattre les injustices et le harcèlement, à dénouer les conflits.
Hasumi est tout cela et pire encore. Hasumi est un psychopathe. Manipulateur, calculateur, pervers, prêt à tout pour prendre le contrôle et asseoir son pouvoir. Un être violent, qui n'hésite pas à éliminer quiconque se met en travers de sa route.
Trois élèves l'ont percé à jour. Commence alors une traque terrifiante, aux conséquences inimaginables...
Quatre amis d'enfance ayant grandi dans la même réserve amérindienne du Montana sont hantés par les visions d'un fantôme, celui d'un élan femelle dont ils ont massacré le troupeau lors d'une partie de chasse illégale dix ans auparavant.
Septembre 1944 : partisans de De Gaulle et de Staline rivalisent pour le pouvoir dans Paris fraîchement libéré. C'est à qui rétablira l'ordre le premier, ou plutôt son ordre. Démasqué et menacé d'être fusillé, l'inspecteur Léon Sadorski n'en mène pas large. Le sort en a pourtant décidé autrement. En échange de l'indulgence des cours de justice, l'ex-collaborateur se voit confier par les chefs de l'insurrection une mission semée de pièges : identifier les « taupes » laissées par la police de Vichy au sein du Parti communiste.
Rien ne se passant comme prévu, Sadorski se retrouve séquestré dans un des pires centres de détention et de torture gérés par les FTP. Mais il entend bien échapper à ses geôliers afin de rechercher sa femme, Yvette, disparue dans les purges des premières heures de la Libération. Pour cela, Sadorski aura besoin d'argent, de beaucoup d'argent...
Au Campo Santa Margherita un doux soir d'été, deux étudiantes américaines partent en balade dans la lagune avec deux beaux Vénitiens et sont grièvement blessées dans un accident de bateau.
L'incident semble anodin, mais la curiosité du commissaire Guido Brunetti est piquée par le comportement des garçons, qui ont abandonné les victimes à l'entrée de l'hôpital. Le commissaire en est certain, ces deux suspects ont un secret à protéger.
Aidé par sa collègue Claudia Griffoni, Brunetti découvre un vaste réseau de corruption où des bateliers véreux sont impliqués dans un sinistre trafic nocturne. Brunetti va devoir travailler de pair avec la Guardia Costiera en sillonnant les canaux sombres et sinueux de la ville pour faire éclater cette affaire au grand jour.
La trentième enquête du commissaire Brunetti est un véritable tour de force sur le crime organisé vénitien.
L'oncle et la tante de Stéphane vident leur appartement et lui propose de venir recupérer quelques souvenirs :
- Tu pourrais prendre le tableau du peintre juif.
- Qu'est-ce que c'est que cette histoire ? Quel peintre juif ?
- Celui que tes grands-parents ont caché dans leur grenier pendant la guerre.
C'est ainsi que Stéphane découvre un pan de l'histoire familiale complètement ignoré. Eli Trudel, célèbre peintre, aurait été hébergé pendant l'Occupation par ses grands-parents, le tableau est la preuve de sa reconnaissance et Stéphane en hérite aujourd'hui. La vente de cette oeuvre de maître pourrait être un nouveau départ pour son couple mais Stéphane n'a plus qu'une obsession : offrir à ses grands-parents la reconnaissance qu'ils méritent... Cependant quand le tableau est présenté aux experts à Jérusalem, Stéphane est placé en garde à vue, traité en criminel : l'oeuvre aurait été volée à son auteur. Quel secret recèle cette toile ? Que s'est-il vraiment passé dans les Cévennes, en hiver 1943, pendant la fuite éperdue d'Eli Trudel et de sa femme ?
Dans cette enquête croisée entre passé et présent, Benoît Séverac nous maintient en haleine et nous entraîne aux côtés de Stéphane sur les traces du peintre juif et de sombres secrets de l'Histoire.
Aucun remède à la jalousie sinon le temps ou la vengeance, à chaud ou calculée.
Autour de Phtonos, longue nouvelle démoniaque dont l'ambiguïté perverse aurait ravi Patricia Highsmith, six récits illustrent la jalousie meurtrière : du raffinement de la bourgeoise hitchcockienne aux atermoiements de l'auteur à succès installé à l'étranger ; de la pulsion primaire de l'éboueur bafoué à la résignation blessée d'une petite vendeuse issue de l'immigration ; de la préméditation froide du photographe d'art raté à la ruse d'un chauffeur de taxi humilié par sa femme.
Jo Nesbø utilise la nouvelle policière avec le panache d'un maître accompli du genre - construction impeccable, tension latente et sens de la chute - pour décrire la solitude humaine.
Quand Albert, jeune orphelin solitaire, rencontre Solange, fille de tondue abandonnée à elle-même, c'est l'étincelle qui allume la mèche. Seuls contre tous, ils deviennent inséparables, et transforment leur amitié en un amour féroce.
Leur premier crime est un accident.
Le deuxième, un calcul.
Les étés meurtriers se suivent sans se ressembler, sur le rythme mélancolique d'une chanson disco des années 1970. Mais la mèche se consume... et leur drôle de danse ne peut pas durer éternellement.
Un roman aussi ténébreux que romantique, tellement troublant qu'il en devient fascinant, à l'image de ses deux anti-héros torturés. Ces Papillons noirs n'ont pas fini de vous hanter.
À l'approche de l'élection, François Gabory, ancien président socialiste tombé en disgrâce, tente un retour au premier plan. Il doit affronter Claire Bontems, icône féministe et étoile montante de la gauche radicale. La campagne est empoisonnée par l'apparition sur les réseaux sociaux de rumeurs sur la vie sexuelle de Gabory. Très vite, la machine médiatique s'emballe, les conseillers de l'ombre s'activent et l'exigence de transparence publique tourne à la spirale infernale. La meute est lâchée, et personne ne peut prétendre y échapper...
Après le succès de Darktown et Temps noirs, voici le troisième opus d'une saga criminelle qui explore les tensions raciales au début du mouvement des droits civiques. Atlanta, 1956. L'ex-agent de police nègre Tommy Smith a démissionné pour rejoindre le principal journal noir d'Atlanta en tant que reporter. Mais alors que le Atlanta Daily Times couvrait le boycott organisé par Rosa Parks à Montgomery, son directeur est retrouvé mort dans son bureau, et sa femme injustement accusée d'assassinat par la police. Qui pourrait en avoir après le principal patron de presse noir d'Atlanta ? Et qui était-il vraiment ? FBI, flics racistes, agents Pinkerton, citoyens opposés à la déségrégation : beaucoup de monde, en vérité, semble s'intéresser à cette affaire d'un peu trop près.