Margaret est une jeune irlandaise née à Cork dans une famille et une époque, le XIXe siècle, incapables de lui promettre un destin à sa hauteur. Son mentor, un professeur de sciences, la pousse à se grimer en garçon afin de suivre les études de médecine qui la passionnent. Elle bande ses seins, achète des vêtements masculins, change l'intonation de sa voix et devient Jonathan Mirandus Perry. Mais derrière la réussite éclatante, Margaret apprend à se cacher sans cesse. Afin d'être pleinement ce qu'elle veut, elle doit mener une double vie ou plutôt une vie multiple. Inspiré de l'histoire vraie du Dr James Miranda Barry, le premier roman de E.J. Levy a choisi un angle inédit : certains considèrent ce personnage réel comme le premier transsexuel de l'histoire. Levy défend un autre point de vue. Selon elle, Jonathan et Margaret cohabitent dans la même peau, l'un suivant la carrière ascendante d'un homme, l'autre s'autorisant dans l'intimité la plus secrète à être une femme amoureuse.
« Ce roman nous pousse à mettre de côté notre conception de l'existence pour entrer dans la peau d'un personnage hors du commun. C'est ce que font les très bons romans : nous faire réfléchir autrement ».
Richard Russo.
Il n'y a qu'une ville à la taille de l'énergie de Doris : Berlin ! Fuyant la ville moyenne où elle végète, Doris, séduisante et séductrice, part à la conquête de la Babylone des années 30. Un objectif en tête : devenir une vedette. Elle plonge alors dans un univers éclatant et éclaté : le champagne coule à flot comme les êtres à pic dans la misère. Artistes, mondains, miséreux se lancent à corps perdu dans un dernier tour de piste avant le désastre qui s'annonce en Europe. Ne pouvant compter que sur elle-même, Doris va tout vivre au risque d'être emportée par ce torrent.
Rome, années 1950. Le jour où Valeria Cossati entre chez un buraliste pour acheter des cigarettes à son mari, elle ne se doute pas qu'elle en ressortira avec un cahier qui changera sa vie. Ce petit carnet noir, dissimulé à sa famille, accueille ses confidences. Elle y livre ses réflexions, scrute son quotidien, s'offre un temps d'introspection qu'elle ne s'était jamais autorisé jusqu'alors. Peu à peu, il devient l'outil d'émancipation d'une femme de la classe moyenne prise au piège des conventions, étouffée par son sens du devoir envers son mari et ses enfants. Testant les limites sans parvenir tout à fait à les dépasser, Valeria remet en question les règles qui régissaient son monde.Émouvante chronique intime dans l'Italie de l'après-guerre, Le cahier interdit reflète la soif de liberté de toute une génération. En interrogeant le pouvoir de l'écriture, Alba de Céspedes dépeint avec finesse et sensibilité la discrète audace d'une femme dans une société en mutation.
Akari, lycéenne, est fan d'un idol de groupe pop. Le seul moment où elle se sent vivante, c'est quand elle est en lien avec lui. Son idol révèle toutes les émotions enfouies en elle qu'elle n'arrive pas à exprimer. Elle s'habille en bleu, la couleur fétiche de son idol, vit intensément chacun de ses concerts, collectionne ses CD et ses photos, écoute sa musique en boucle et lui dédie un blog où elle analyse chacun de ses faits et gestes.
Le jour où son idol dérape et frappe une fan, le fragile équilibre de la vie d'Akari se brise.
Idol est une plongée foudroyante dans l'univers du fandom, écrit avec lucidité et empathie par une autrice à peine plus âgée que son héroïne. Il montre combien cette obsession est soigneusement rentabilisée et entretenue par l'industrie du spectacle et décuplée par les réseaux sociaux. Et il nous fait partager, de l'intérieur, les sensations et les pensées d'une adolescente si désemparée et déçue par le monde des adultes qu'elle se réfugie tout entière dans son lien imaginaire avec un idol.
«Alex vida son verre de vin, puis son verre d'eau. L'océan semblait calme, d'un noir plus sombre que le ciel. Ses paumes devinrent moites sous l'effet d'une vague d'angoisse. Soudain, il paraissait illusoire que quoi que ce soit puisse rester caché, qu'elle puisse passer avec succès d'un monde à l'autre.»L'été touche à sa fin à Long Island, et Alex n'est plus la bienvenue. Un faux pas lors d'un dîner et Simon lui paye un billet retour pour New York. Sans ressources, avec pour toute possession un téléphone qui a pris l'eau et ce don qu'elle a d'orienter à sa guise les désirs des autres, Alex décide de s'attarder dans les parages et se met à dériver tel un fantôme entre les avenues bordées de haies, les allées de garage protégées par des grilles et les dunes écrasées de soleil. Elle passe la semaine à errer, d'une rencontre à l'autre, refusant d'en rester là : Simon sera sûrement content de la voir arriver à sa fête du Labor Day.Tendu, volcanique et impossible à lâcher, L'Invitée est une prouesse littéraire envoûtante.
Depuis que le soleil ne se lève plus, la vie s'éteint à petit feu. Rosie craint surtout pour la santé de son grand-père Edmond. Du haut de ses treize ans, elle décide de trouver un moyen de ramener le soleil et part à sa recherche. Après avoir échoué à convaincre Noé, l'homme le plus riche du monde, de l'aider, elle se lance dans une épopée qui lui fera croiser la route de Crépuscule, un paria au grand coeur, Aube, son ange gardien, Vénus, la plus belle femme du monde, le fameux Famos, Ilra la magicienne et son mari le Chat Cinno, Momo le pêcheur, un sonneur de cloches et des éléphants footballeurs. Mais qui va réussir à réveiller le soleil ? Dans ce premier roman lumineux, Oxmo Puccino pointe l'urgence écologique, la vanité de la célébrité, le vertige des passions, et nous offre une quête initiatique pleine de poésie, d'humour et de tendresse.Un conte philosophique d'une grande beauté. Page des libraires.Festival d'imagination et d'inventivité, humour, aussi : à lire à tout âge. Le Point.Un roman en forme de conte entre Le Petit Prince et Tim Burton. François Busnel, La Grande Librairie.
L'auteur du Dit du mistral (40 000 lecteurs depuis parution) est de retour !
Olivier Mak-Bouchard revient avec une fable sociale, simple et émouvante, l'histoire d'un homme paumé depuis l'enfance, au chômage, et à qui tout à coup le destin sourit.
Un jour de septembre, un jeune homme perd son emploi. Il pense que c'est la fin. Il a tout faux : c'est le début d'une autre vie, où l'accompagnent bientôt un chat en smoking et un rapace qui a des envies d'ailleurs. N'oublions pas, pour la route, une abonnée à trente millions d'amis, un homme mystérieux qui joue avec le feu, ou encore un frère, le plus beau représentant des blaireaux.
La Ballade du feu est un livre sur les erreurs. Les erreurs d'orientation professionnelle, les erreurs de géolocalisation. Les erreurs que l'on peut faire quand on croit que la vie ne nous appelle plus. On y parle en fait de ces jours où on se demande ce qu'on a fait au Bon Dieu ; ces jours où vous auriez pu dire non mais où, allez savoir pourquoi, vous avez finalement dit oui.
«Marguerite se transporte dans le coin de l'atelier où peint son grand-père. Elle aime qu'il feigne de ne pas l'avoir vue. Elle l'observe manier le pinceau, poser la couleur, et les mains la démangent.»Marguerite vit sur le pont Notre-Dame. Sa famille y tient l'échoppe d'enluminure la plus célèbre de Paris. Irrésistiblement attirée par l'atelier et ses couleurs flamboyantes, la jeune fille contemple les livres ornementés que fabrique son grand-père et se rêve artiste à son tour. Au fil du temps, Marguerite, libre et talentueuse, parvient à gagner sa place dans ce domaine réservé aux hommes. Mais au Moyen Âge, qu'il s'agisse d'amour ou de vocation, une femme peut-elle échapper à sa condition ?
Après Paresse pour tous (20 000 lecteurs), la nouvelle utopie d'Hadrien Klent ! Paresse pour tous avait fait rêver avec un candidat à la présidentielle qui proposait qu'on ne travaille plus que 3 heures par jour. Avec La Vie est à nous, le rêve est devenu réalité, et c'est notre rapport au politique, toute notre vie, qui s'en trouvent changés.
Qui aurait pu croire qu'on ne travaillerait plus que 3 heures par jour ? C'est pourtant bien ce qui arrive aux Franc¸ais depuis la victoire à l'élection présidentielle de l'économiste Émilien Long, qui a osé légaliser le droit à la paresse.
Mais dans une société libérée du joug du travail contraint, plus solidaire et horizontale, il reste bien des obstacles: lobbys agressifs, nantis révoltés, nostalgiques du monde ancien et opposants politiques démagogiques font feu de tout bois pour mettre à bas ce nouveau système. Ce nouveau président de la République peut-il vraiment inverser les priorités de notre société ? Y compris en remettant en cause sa propre place ?
Partisan d'une utopie réaliste, Hadrien Klent nous avait proposé dans Paresse pour tous (Le Tripode, 2021) la vision réjouissante d'une société s'émancipant des mythologies du monde capitaliste. Avec La Vie est à nous, il convoque le souvenir du Front populaire pour rappeler qu'il est possible de faire de la politique d'une fac¸on radicalement différente. Jusqu'à nous interroger sur notre rapport infantile au pouvoir : et s'il était temps de s'attaquer au fantasme, répandu en dictature comme en démocratie, de l'homme providentiel ?
"Quand un pays est à vendre, une vie humaine ne vaut pas grand-chose".
Ancré sur le Tage, entre Trafaria et Belém, le yacht d'un milliardaire chinois est le principal sujet de conversation des cafés et des allées du pouvoir. L'"?accord historique?" que le Portugal s'apprête à signer avec la Chine menace tout et tout le monde?: de l'environnement à la liberté, des habitants des quartiers clandestins de la rive sud aux politiciens qui s'opposent à l'hégémonie de Pékin. La plus grande résistance vient de CliMax, un petit groupe d'écologistes radicaux, prêts à tout pour faire échouer cet accord.
De retour au Portugal après un séjour à l'étranger, affaibli par des mois de solitude et une crise émotionnelle, Marcelo Silva ne pense qu'à reconstruire sa vie. Mais sans savoir comment, il finit, en quelques jours, par se retrouver impliqué dans une série de crimes qui menacent son existence même.
Alors que la nasse jetée sur le pays se referme, toutes les pièces en jeu se déplacent pour défendre leur pouvoir et leurs privilèges. Un livre disparaît de la circulation. Un ministre est victime de chantage. Et un homme est retrouvé mort sur une plage de Sintra...
Avec cette Grande Pagode, Miguel Szymanski livre un nouveau roman noir d'investigation journalistique dans lequel, avec beaucoup d'humour, de mordant et un amour de la gastronomie que l'on retrouve avec plaisir, il dresse le portrait d'un pays qui, entre précarité, incompétence des dirigeants et fraudes par milliers, est vendu pièce par pièce.
La fin de la guerre de Sécession vient tout juste d'être signée. Une bande de pillards commandés par Captain Sangre de Cristo et une sorcière sanguinaire surnommée Mother débarquent dans la vallée d'Ozark, en Arkansas. Ils s'installent dans la ferme des McEwen, massacrant les parents et la plus jeune des quatre filles de la famille, avant de poursuivre leur chevauchée meurtrière.Les trois soeurs survivantes n'auront de cesse de traquer cette horde pour se venger. Par monts et par vaux, au hasard de la reconstruction du Sud, elles vont finir par former une bande de femmes hors la loi à la recherche de ceux - tous ceux - qui ont détruit leur vie.Avec ce roman âpre et d'un noir profond, Pierre Pelot signe un époustouflant retour au western.
Fils d'un des propriétaires terriens de la région, Transom a grandi sans trop de limites, quasiment élevé par la famille de son meilleur ami, Chase. Tête brûlée, il était le garçon le plus en vue du lycée, et ne manquait pas d'asseoir son autorité en humiliant d'autres élèves, dont le discret « Possum » qui vit dans une caravane seul avec sa mère. Après une nuit terrible qui hante encore l'esprit de Red, Transom a fui la ville.
Quand Transom réapparaît 17 ans plus tard, Red sait qu'il ne pourra plus longtemps échapper à ses souvenirs. Quelques semaines passent avant que la fiancée de Transom vienne signaler sa disparition. Fuite, règlements de compte, accident ?
Les langues de la petite ville se délient : Transom avait racheté les terres de Chase, son meilleur ami, quasi-frère, avant de le trahir et de les céder à un gros exploitant. Sous des allures de disputes de lycéens, la rivalité qui opposait Transom à Possum avait des racines plus sombres et plus intimes que ce que Red avait imaginé.
Alors que les recherches se poursuivent, chacun doit faire son choix : vivre sous le poids du passé ou révéler les secrets enfouis, quitte à tout perdre.
Mai 1967, la Guadeloupe est sous pression. Une manifestation dégénère en une émeute sévèrement réprimée par la préfecture. Dans les jours qui suivent, les rumeurs évoquent des dizaines de morts, et de nombreux Guadeloupéens sont arrêtés et enfermés en métropole, avant d'être jugés pour sédition. Lucille, la compagne du journaliste Luc Blanchard, en fait partie.Pour l'innocenter, Blanchard se lance dans une enquête qui le mène jusqu'aux plus hautes instances du gouvernement gaulliste. Et ses révélations sont un caillou de plus dans la chaussure d'édiles totalement dépassés par la colère contre un pouvoir qui cherche à étouffer les aspirations des populations d'outre-mer, mais aussi celles de la jeunesse qui descend dans la rue en mai 68.
Avec cette chasse à l'homme à couper le souffle dans le Grand Nord canadien, Ian Manook signe un prodigieux roman noir sur fond blanc.
Red Arctic, hiver 1931. Une meute d'une trentaine d'hommes armés, équipés de traîneaux, d'une centaine de chiens et d'un avion de reconnaissance pourchasse un homme. Un seul. Tout seul. C'est la plus grande traque jamais organisée dans le Grand Nord canadien. Pendant six semaines, à travers blizzards et tempêtes, ces hommes assoiffés de vengeance se lancent sur la piste d'un fugitif qui les fascine. Cette course-poursuite va mettre certains d'eux face à leur propre destin. Car tout prédateur devient un jour la proie de quelqu'un d'autre...
- Le dolmen dont tu m'as parlé, Johan, il est bien sur la route du petit pont ?- À deux kilomètres après le petit pont, ne te trompe pas. Sur ta gauche, tu ne peux pas le manquer. Il est splendide, toutes ses pierres sont encore debout.- Ça date de quand, un dolmen ?- Environ quatre mille ans.- Donc des pierres pénétrées par les siècles. C'est parfait pour moi.- Mais parfait pour quoi ?- Et cela servait à quoi, ces dolmens ? demanda Adamsberg sans répondre.- Ce sont des monuments funéraires. Des tombes, si tu préfères, faites de pierres dressées recouvertes par de grandes dalles. J'espère que cela ne te gêne pas.- En rien. C'est là que je vais aller m'allonger, en hauteur sur la dalle, sous le soleil.- Et qu'est-ce que tu vas foutre là-dessus ?- Je ne sais pas, Johan.
En trois ans, bien des choses se sont passées au 12, rue des Murlins. Le Covid a semé la pagaille et Sauveur s'est pris de plein fouet une vague de troubles psy générés par la pandémie. Il est débordé alors qu'il devrait s'occuper davantage de Léo, sa fille de dix-huit mois, mieux épauler sa femme, voir ce qui cloche chez Paul, faire la demande d'adoption du petit Grégoire, rendre visite à Koslo toujours plongé dans le coma depuis trois ans. Et s'il veut enfin dormir, il devrait arrêter de boire autant de café pour se mettre à la chicorée. Car il est fatigué, très fatigué, tout comme ses patient.e.s. Ariane Peugeot, jeune prof de SVT, est à deux doigts de démissionner, mais s'inquiète pour sa classe de CP, les Causes Perdues, ces élèves de la 4ème poubelle de son collège. Alma Labatut, conseillère pénitentiaire, a elle aussi envie de jeter l'éponge et de lâcher son groupe de parole d'hommes violents. Des CP, eux aussi ? Mais les causes perdues ne sont jamais désespérées. À condition d'y croire. Et Sauveur y croit.
Un soir de printemps, la narratrice reçoit un SMS annonçant l'arrivée imminente d'une météorite sur la terre. Loin d'y voir un avertissement, elle le lit comme une promesse, et persuadée que le message lui a été envoyée par une étoile, elle attend l'impact, progressivement emporté par une fièvre mystique et amoureuse. Lente dérive aux confins de la raison, Une Météorite appelée désir nous montre, entre une partie de serpent psychédélique et une biture au Britney Coca, comment un esprit terrestre peut devenir progressivement stellaire, le tout dans une langue proliférante, poétique, et surtout follement drôle.
Dans ce second roman, Lucien Raphmaj se penche sur la " sensation d'avoir perdu le ciel et le sens du monde qui va avec ", pour mieux nous faire rire et rêver.
Je ne suis pas certaine d'avoir pleinement saisi ce qui m'est arrivé, ni ce qui m'a conduite à agir comme je l'ai fait. Certains matins, tout me semble limpide. À d'autres moments, je me vois comme un monstre, une créature que je ne reconnais pas, qui m'aurait possédée dans un instant de vulnérabilité. Mais je crois que cette image vient du regard des autres.
J'ai fait ce que je pouvais.
Il n'y a pas de morale à cette histoire. Tout ce que je sais, c'est que je vous dois les faits. Je vais donc m'attacher à les relater pour vous, et sans doute aussi pour moi, avec toute la précision dont je suis capable. Ils m'emmèneront sur des territoires obscurs, dans les marécages de ma conscience et, pour quelques secondes encore, contre la peau de M.
Par l'autrice de Les passeurs de livres de Daraya Grand Prix des lectrices Elle Göktay est professeur à l'université du Bosphore à Istanbul. Idéaliste, adoré de ses étudiants, il a séduit Ayla, professeure de français, avec un poème. La vie est douce quand on est jeunes, amoureux et parents comblés d'une petite fille.
Mais Göktay refuse de vivre dans une bulle. Pour avoir signé une pétition de plus, une pétition de trop, il est arrêté et jeté en prison. La répression menée par le président Erdogan s'abat, féroce et violente.
Des milliers d'activistes, de journalistes, de fonctionnaires et d'universitaires sont réduits au silence par un pouvoir cynique, habile à manipuler l'opinion.
Ayla s'était toujours retenue de s'engager : le confort du quotidien et sa famille comptaient par-dessus tout. Bouleversée de voir Göktay sombrer dans le désespoir et révoltée par l'injustice, elle décide de reprendre le flambeau.
Un roman de colère et d'amour, traversé par l'Histoire.
Occupy Masculinité aimerait tellement que le monde soit conjugué par d'autres pronoms, je, tu, iel, celleux, mais c'est pas gagné.Occupy Masculinité zoome sur des zones dévastées de nos imaginaires hérités d'une histoire qui ne nous grandit pas.Occupy Masculinité vient travailler là ou l'impensé continue de structurer nos corps et nos consciences à des fins pas terribles.Occupy Masculinité voudrait occuper certains endroits de pouvoir où l'invisibilisation règne en maître·sse.En fait, Occupy Masculinité aimerait être plus loin que là où nous en sommes, mais le problème c'est que y a des genres de mots et d'idées qui manquent...
En 2023, Mortelle Adèle retrouve ses camarades !
Et pour fêter ça, elle t'ouvre en grand les portes de son Club des Bizarres, un livre dans lequel chaque enfant pourra célébrer ses différences et ce qui le rend mortel !
Le journal des Bizarres, c'est tout l'univers de Mortelle Adèle avec au menu : 20 planches de bd inédites, 160 pages d'activités mortelles pour explorer et affirmer sa personnalité, une plongée immersive dans l'univers de ton héroïne préférée !
Le journal des Bizarres, c'est aussi :
- Un livre pour s'amuser.
- 20 planches de BD inédites.
- Un objet pour expérimenter.
- Un refuge pour s'affirmer.
Rends-le unique, comme TOI !
L'histoire attendrissante de deux chats errants et solidaires dans la difficulté. Maruru, un chat domestique, s'est mis dans une bien mauvaise situation : parti, un soir, à la poursuite d'un oiseau, il a fini par ne plus retrouver le chemin de sa maison... Et le monde qui l'attendait dehors était bien plus terrifiant qu'il ne le pensait ! Heureusement qu'il y a fait la rencontre de Hachi, un vrai chat des rues aguerri ! Ce dernier sait tout ce qu'il faut savoir pour survivre au quotidien de chat errant. Ensemble, ils se porteront secours et seront toujours prêts à se donner un coup de patte en cas de coup dur. C'est ainsi que commencent leur touchante histoire... et celle de tous leurs chamarades à la rue !
Ce roman graphique est une rencontre avec la vigneronne Muriel Zoldan qui a créé le domaine Antocyâme près de Montauban.
Sa personnalité est vaste et fourmillante : à la fois intuitive, pleine de poésie, mais aussi ancrée et exigeante. Muriel est riche de toutes ses expériences professionnelles entre oenologie et médecine chinoise, et de sa vie intime menée à travers différents paysages de France.
Muriel nous embarque ici avec sensibilité dans son approche du vin. Elle accompagne ses vignes dans le respect du vivant, sans produits chimiques et sans violence mécanique, avec beaucoup d'écoute et de soin. Elle prolonge naturellement cette philosophie en cave, élaborant des vins vivants, se passant d'ajouter et d'enlever quoi que ce soit au jus de raisin qui devient vin, et ce jusqu'à la mise en bouteille.
C'est une quête de pureté et de beauté, une recherche d'expression du terroir, à l'unisson avec sa personnalité.
Raconté par la plume poétique de Pauline Dupin-Aymard et les pastels vivants de Clara Debray, L'Âme des grappes bleues nous grise au rythme de deux styles artistiques qui se complètent et se répondent.
Pas très commode de se retrouver en vacances sans ses affaires...
Océan Express débute avec un infortuné échange de bagages sur le quai d'une gare : ce n'est qu'arrivés à destination qu'Adèle et Julien se rendent compte de leur erreur. Qu'il en soit ainsi, ils vont tenter de profiter de leur séjour tout en s'efforçant de mettre la main sur la valise échangée.
Servi par une ingénieuse narration en miroir, Océan Express nous permet de suivre simultanément les aventures d'Adèle (sur la page de gauche) et de Julien (sur la page de droite). Les compositions des pages se répondent tandis que les mésaventures et chassés-croisés du duo forment une chorégraphie aussi loufoque que savoureuse.