Chacun d'entre nous vit, a vécu ou vivra des moments inoubliables, ces petits ou grands points de bascule qui dessinent le destin d'un être humain. Ces moments émouvants, révoltants, dramatiques ou inattendus, mais toujours précieux et émouvants, Fabien Toulmé est allé les chercher pour nous. En Europe, en Amérique latine ou en Afrique, dans de nombreuses couches sociales et autant de tranches d'âge, il a récolté des témoignages universels. De l'enfant gobée par une secte à un récit d'exfiltration du Rwanda, en passant par une histoire d'amour incroyablement compliquée ou le destin judiciaire surprenant d'un jeune de cité dunkerquoise, ces rencontres vous interpelleront, vous parleront. Après Ce n'est pas toi que j'attendais et L'Odyssée d'Hakim (plus de 200 000 exemplaires vendus), Fabien Toulmé dessine un nouveau portrait de l'humanité au plus près du réel avec son inimitable sensibilité.
Au Japon, lorsque quelqu'un disparaît, on dit simplement qu'il s'est évaporé, personne ne le recherche, ni la police parce qu'il n'y a pas de crime, ni la famille parce qu'elle est déshonorée. Partir sans donner d'explication, c'est précisément ce que Kaze a fait cette nuit-là, après avoir été licencié du jour au lendemain. Sa fille, Yukiko, qui vit à Paris depuis de nombreuses années, revient au Japon pour tenter de retrouver sa trace et de découvrir les raisons de sa disparition.
Elle mènera l'enquête dans un Japon parallèle, celui du quartier des travailleurs pauvres de San'ya à Tokyo et des camps de réfugiés de la catastrophe nucléaire de Fukushima, autour de Sendai. Mais faut-il rechercher celui qui a voulu disparaître ?
Paris, de nos jours. Au chômage et divorcé, Stéphane mène une vie solitaire et morose. Un soir comme un autre, il reçoit un appel téléphonique en provenance de la Bolivie : son fils Max, avec qui le lien est rompu depuis des années, serait décédé dans la prison de San Pedro, unique en son genre car autogérée par les détenus. Honteux d'avoir été un père absent, Stéphane décide de « bazarder » sa dérive quotidienne et de partir pour la Paz afin d'élucider les mystères qui entourent la mort de son fils. Sur place, il parvient à se faire incarcérer pour pouvoir mener son enquête, quitte à y laisser sa peau...Dans cette prison qui ressemble bien à l'enfer sur Terre, Stéphane fera tout pour découvrir la vérité, dans l'espoir d'y trouver par la même occasion sa propre rédemption.
Quand le maître italien du Neuvième art revisite le chef-d'oeuvre d'Umberto Eco.En l'an 1327, dans une abbaye bénédictine du nord de l'Italie, plusieurs moines sont retrouvés morts. Pour mettre un terme à ces inquiétantes disparitions avant l'arrivée d'une importante délégation de l'Église, le frère Guillaume de Baskerville tente de lever le voile sur ce mystère qui attise toutes les superstitions. Assisté par son jeune secrétaire Adso de Melk, il va progressivement percer à jour les troubles secrets de la congrégation, et se heurter à la ferme interdiction d'approcher la bibliothèque de l'édifice. Pourtant, Baskerville en est persuadé, quelque chose se trame entre ses murs. Et bientôt, à la demande du pape, l'inquisiteur Bernardo Gui se rend à son tour au monastère et s'immisce dans l'enquête. Les morts s'accumulent et la foi n'est d'aucun secours...
Événement ! Milo Manara s'attelle à l'adaptation en deux tomes du chef d'oeuvre d'Umberto Eco, vendu à plusieurs millions d'exemplaires et traduit en 43 langues. Après Jean-Jacques Annaud au cinéma (1986), c'est un nouvel artiste de prestige qui s'empare du célébrissime polar médiéval. À la demande des héritiers Eco, Manara a eu carte blanche pour donner sa vision de l'oeuvre, et a pour cela choisi un triple parti pris graphique très audacieux. Son adaptation s'ouvre en effet sur Umberto Eco lui-même s'adressant au lecteur, dessiné dans un noir et blanc classique. Puis commence l'intrigue médiévale elle-même, et là Manara renoue avec le noir et blanc au lavis, rehaussé d'effets de matières et de modelés qu'il a déjà utilisé pour Le Caravage. Enfin, chacun sait que les livres tiennent un rôle fondamental dans l'intrigue, et Manara s'amuse donc de temps à autre à recréer des enluminures d'époque, réalisées à la manière des moines copistes du Moyen Âge. L'ensemble est mis en couleurs par la propre fille de Manara sous la supervision de son père, là aussi selon la même méthode qui a présidé à la réalisation du Caravage.
La jeune femme, à l'ombre des arbres et à l'écart du village, semble pensive ; elle ressasse, habitée par une envie de partir, de découvrir le monde, au-delà de la forêt et des montages environnantes. C'est la peur qui empêche les villageois d'explorer la forêt et de s'immiscer dans le monde sauvage, la peur d'Emkla, divinité vengeresse dont les lois régissent, entre autres choses, les rapports entre humains et non-humains. Alors, quand la loi n'est pas respectée, c'est mille fléaux qui s'abattent sur le petit village. Plutôt que vivre comme une insurgée dans ce village devenu cauchemar, la jeune femme décide de tout quitter et de partir loin, par-delà les grandes roches, à la recherche de la vérité.
Emkla est un conte amoral et sombre, un récit d'aventure haletant qui explore les relations entre humains et nature, et questionne les traditions et idéologies qui nous enferment et nous soumettent plus qu'elles nous éclairent et nous libèrent. On connaît le talent versatile de Peggy Adam, qui, de livre en livre, aime à jongler avec les thèmes et les approches graphiques ; dans Emkla, comme mue par une envie de se réinventer, elle livre sans doute ses plus belles pages, tout en aquarelle, pour mieux nous décrire la cruelle beauté de la nature, et l'éphémère folie de l'être humain.
Que connaît-on de la vie d'Arthur Rimbaud ? Des fragments sont attestés et vérifiés, mais une bonne partie ne peut que se réduire à des hypothèses. Comment raconter la vie d'un homme célèbre qu'on connaît autant et si peu ? En ne racontant pas «la» vie du poète mais «une» vie d'Arthur. En remplissant les vides avec une rigoureuse imagination. D'Arthur Rimbaud, on sait qu'il est né à Charleville le 20 octobre 1854 et mort, à 37 ans, le 10 novembre 1891, à Marseille. On sait qu'il a écrit ses premiers poèmes à 15 ans, et qu'il a renoncé à la poésie vers 20 ans. On sait qu'il fut l'ami et l'amant de Verlaine. On sait qu'après un séjour tumultueux à Londres et une pérégrination à travers l'Europe, il s'est établi comme commerçant et trafiquant d'armes entre la corne de l'Afrique et l'Arabie. Il a 6 ans quand son père, officier dans l'infanterie, quitte définitivement le foyer conjugal, abandonnant sa jeune femme et ses quatre enfants. L'absence du père marquera durablement sa vie et son oeuvre. Et il n'a pas 16 ans quand la guerre éclate entre la France et la Prusse. Entre les deux, Arthur marche et marche encore, dans les prés et les bois de Roche, une ferme ardennaise appartenant à sa mère. Entre les deux, Arthur étudie. C'est un élève extrêmement brillant, collectionnant les prix d'excellence en littérature et en latin. Entre les deux, Rimbaud écrit. C'est à 15 ans qu'il publie, dans la Revue pour tous, l'un de ses tout premiers poèmes, «les étrennes des orphelins». Et c'est à 15 ans encore, en classe de rhétorique, qu'il fera la connaissance d'un tout jeune professeur de 22 ans, Georges Izambard, qui lui sera un maître et un ami...
Cristal ! Empire ! Cet étranger tombé du ciel n'a que ces mots à la bouche. Maudit soit l'aéronef avec lequel il s'est écrasé sur nos terres. Est-il seulement ce qu'il prétend être : un scribe? ne serait-il pas plutôt un espion? Lapyoza ne peut cependant lui refuser l'hospitalité, il sera donc notre hôte, mais il devra faire sa part : il nous aidera dans les diverses tâches de la communauté, avant qu'il puisse repartir vers l'Empire. Loué soit Hodä. C'est ainsi que Pavil, citoyen lambda de l'Empire, se retrouve plongé dans le quotidien de Lapyoza, village perdu d'un archipel battu par les vents. Loin de l'agitation des villes impériales, le scribe observe les rituels qui rythment la vie simple de ces habitants : changer le visage d'un immense totem, glaner de curieux artefacts, les fondre, les réinscrire dans un nouveau cycle. Autant de mystères qui guident Pavil, sans cesse, vers l'oeil du cyclone : cette île interdite, de l'autre côté de la baie ; là d'où viennent les masques ; là où vit celui que personne ne voit, mais que tous vénèrent : Hodä. Sans esbrouffe ni rayons lasers, à la manière d'une Ursula K. Le Guin, Jérémy Perrodeau imagine un peuple étranger dont il décrit l'Histoire, la culture, la religion, les coutumes.
Mais le récit ethnologique laisse bientôt la place à une véritable enquête, qui ébranlera, bien plus qu'il ne l'imagine, les convictions de Pavil. Après Crépuscule et Le Long des Ruines, Jérémy Perrodeau explore la place du surnaturel dans la science-fiction et signe un récit puissant et intrigant, d'une grande maturité.
Vice d'un homme, vice d'un ordre, vice d'une époque. Découverte dans les tiroirs secrets d'un secrétaire à cylindre, la correspondance du chevalier de Saint-Sauveur court sur tout le XVIIIe Siècle et dessine l'effarant portrait d'un malfaisant. En exposant les turpitudes de l'infâme libertin et la constance de ses infortunes, la publication de ces lettres participera, espérons-le, au triomphe de la Vertu.
Joann Sfar - Coco - Mana Neyestani - Catel - Pascal Rabaté - Patricia Bolanos - Paco Roca - Bahareh Akrami - Hippolyte - Shabnam Adiban - Lewis Trondheim - Deloupy - Touka Neyestani - Bee - Winshluss - Nicolas Wild - Hamoun Femme, vie, liberté : avoir vingt ans en Iran et mourir pour le droit des femmes.
Le 16 septembre 2022, en Iran, Mahsa Amini succombe aux coups de la police des moeurs parce qu'elle n'avait pas bien porté son voile. Son décès soulève une vague de protestations dans l'ensemble du pays, qui se transforme en un mouvement féministe sans précédent.
Marjane Satrapi a réuni trois spécialistes : Farid Vahid, politologue, Jean-Pierre Perrin, grand reporter, Abbas Milani, historien, et dix-sept des plus grands talents de la bande dessinée pour raconter cet évenement majeur pour l'Iran, et pour nous toutes et nous tous.
Un grand roman d'aventures, merveilleux et enchanteur, qui explore notre connexion avec le vivant. Le premier tome d'un diptyque passionnant !
À Halanga, on vivait sans manquer de rien avant que Sixte ne prenne le pouvoir, laissant la population mourir de faim. Hannah décide alors de partir en quête d'une plante miraculeuse qui pousse au-delà des Montagnes blanches, dans l'Est sauvage. C'est le début d'un long voyage, en compagnie de plusieurs résistants. Sur la route, pour braver les dangers, Hannah devra plus que jamais compter sur son don ; car elle est une Oreille, capable de comprendre le langage des arbres et du vent...
Tant que les citronniers fleuriront, il y aura de l'espoir...
Salama Kassab, 18 ans, avait la vie devant elle, quand la révolution a commencé en Syrie et quand les combats lui ont tout pris : sa famille, son avenir de pharmacienne.
Il ne lui reste plus que Layla, sa belle-soeur enceinte, et sa conviction de pouvoir aider son pays grâce à son travail bénévole à l'hôpital. Mais elle est tiraillée entre l'envie de se rendre utile, et celle de mettre Layla à l'abri. Au moment où elle se résigne finalement à fuir la Syrie, une rencontre avec un jeune militant plein d'espoir va tout remettre en cause.
Une histoire brûlante de guerre, de deuil, de famille et d'amour. Une lecture incontournable.
Sabaa Tahir, autrice de Une braise sous la cendre Tant que fleuriront les citronniers laissera une marque profonde dans votre âme.
S. K. Ali, autrice de L'amour de A à Z A propos de l'autrice : Zoulfa Katouh est une autrice canadienne aux racines syriennes qui vit aujourd'hui en Suisse. Elle est diplômée en pharmacie, comme son héroïne Salama. Elle partage aussi avec elle l'amour des livres et une passion pour l'univers du Studio Ghibli. Tant que fleuriront les citronniers est son premier roman.
Qui est Rita ? Que lui est-il arrivé ? Tour à tour, élèves et professeur racontent leur année de terminale, celle qu'ils ont vécue. Viggo, l'amoureux fou, Romane, l'amie attentionnée, Timour, le copain décalé, tous brossent un portrait de Rita, une ébauche tendre, mais dramatiquement incomplète. Car si leurs histoires disent l'amour, le désir, l'amitié, chacun avoue aussi être passé à côté du drame. Personne n'a rien vu venir.
Selma s'est habituée aux bizarreries de son grand frère. Ivo a toujours été un peu étrange, différent des autres garçons de son âge. Mais depuis peu, elle le sent s'éloigner d'elle. Elle sait qu'il sort chaque nuit et qu'il rentre au petit matin en catimini, comme si de rien n'était. Où court-il ainsi ? Qui rejoint-il ? Selma est prête à le suivre pour le découvrir. Le secret d'Ivo va la faire basculer dans une autre réalité à la fois merveilleuse et terrifiante.
On est jeunes. On vient de partout. Et on agit. Maintenant.
On ne laisse pas le monde s'écrouler sans rien faire. On ne laisse pas les forêts de Lorraine se transformer en entrepôts.
Alors on grimpe dans les arbres. On construit des cabanes. Et on résiste, avec le courage des oiseaux.
Nous sommes une petite trentaine. Mais on a besoin de vous. On a besoin de tous. À tous, on est moins seuls.
Rejoignez-nous !
L'empire de Selim, son soleil de plomb, ses dunes à perte de vue, son sultan cruel fils de tyran cruel, sa religion incarnée par la Déesse Innommable, sans oublier sa Prophétie qui a commencé à se réaliser, inoculant la peur car tout le monde connaît ses dernières strophes : "Lorsque le soleil ne se lèvera plus, ce que vous consommez vous consumera." Avant qu'il ne soit trop tard, l'impossible doit être fait et la dernière chance de Selim repose sur un étrange duo : Esmée et Mercenaire. Après le fabuleux Royaume de Pierre d'Angle (prix Elbakin et prix Millepages du roman SF-Fantasy 2019), Pascale Quiviger renoue avec son univers monde et certains de ses personnages les plus emblématiques...
2016. La Havane reçoit Barack Obama, les Rolling Stones et un défilé Chanel. L'effervescence dans l'île est à son comble. Les touristes arrivent en masse. Mario Conde, ancien flic devenu bouquiniste, toujours sceptique et ironique, pense que, comme tous les ouragans tropicaux qui traversent l'île, celui-ci aussi va s'en aller sans que rien n'ait changé.
La police débordée fait appel à lui pour mener une enquête sur le meurtre d'un haut fonctionnaire de la culture de la Révolution, censeur impitoyable. Tous les artistes dont il a brisé la vie sont des coupables potentiels et Conde a peur de se sentir plus proche des meurtriers que du mort...
Sur la machine à écrire de Mario Conde, un texte prend forme : en 1910, la comète de Halley menace la Terre et un autre ouragan tropical s'abat sur La Havane : une guerre entre des proxénètes français et cubains, avec à la tête de ces derniers Alberto Yarini, un fils de très bonne famille et tenancier de bordel prêt à devenir président de la toute nouvelle République de Cuba.
Le présent et le passé ont et auront toujours des liens insoupçonnés.
Pour sa dixième enquête de Mario Conde, Leonardo Padura écrit un grand roman plein d'humour et de mélancolie, un voyage éblouissant dans le temps et dans l'histoire.
Lorsqu'on le trouve, l'enfant est à peine recouvert de quelques feuilles, un corps dissimulé à la va-vite dans la forêt. L'inspecteur Filem Perry est chargé de découvrir ce qui est arrivé à ce gosse que personne ne semble connaître ni rechercher. Pour seul indice, une petite boîte à musique trouvée au fond d'une poche. Tandis qu'il tente de dénouer les fils de cette affaire, son enquête le mènera sur les traces de l'héritier sans talent d'un empire industriel, d'un déserteur de l'armée qui a trop goûté à la violence, d'une jeune fille candide tombée amoureuse du mauvais gars... À travers eux vont se dévoiler des secrets de famille, des amitiés troubles, des amours déchirantes et le destin exceptionnel d'Arkan Neria, ce patriarche qui trône dans l'ombre et qui, des champs de coton aux cabarets de Caréna, fut tour à tour jockey, docker, boxeur ou aviateur. Toutes ces vies entremêlées deviendront autant de pièces dans le puzzle que Filem Perry devra reconstituer.
Avec cette fresque policière au puissant souffle romanesque, Lionel Destremau nous entraîne dans un univers littéraire à l'atmosphère saisissante, nous guidant d'un personnage à l'autre dans les ramifications troubles d'une intrigue mosaïque.
« Le portrait originale, scandaleux, inoubliable d'un homme qui essaie de survivre et sombre en même temps. Stahl a du cran, du coeur, un langage très personnel et un sens de l'humour aussi horrible que débridé », écrit Tobias Wolff à propos de "Mémoire des ténèbres". Dans ce texte, son premier et le plus autobiographique, Jerry Stahl retrace avec une sincérité hilarante et douloureuse sa dégringolade à Hollywood sous l'effet dévastateur d'une addiction aux drogues et d'une dépression abyssale. Où l'on découvre que la vie de Jerry est encore plus spectaculaire et insensée que toutes ses fictions.
Dans un tranquille lycée de province japonais, Hasumi Seiji, charmant et charismatique professeur aimé et respecté de tous, cache un secret qui pourrait affecter l'ensemble du personnel et des élèves...
De l'avis de tous, Seiji Hasumi est le professeur le plus charmant, le plus séduisant, le plus charismatique du lycée Shinkô Gakuin de Machida. Adulé de ses élèves, admiré de ses collègues, apprécié de sa direction, le jeune homme est fin, drôle, toujours prêt à voler au secours des uns, à protéger les autres, à combattre les injustices et le harcèlement, à dénouer les conflits.
Hasumi est tout cela et pire encore. Hasumi est un psychopathe. Manipulateur, calculateur, pervers, capable de tout pour prendre le contrôle et asseoir son pouvoir. Un être violent, qui n'hésite pas à éliminer quiconque se met en travers de sa route.
Trois élèves l'ont percé à jour. Commence alors une traque terrifiante, aux conséquences inimaginables...
Un étouffant huis-clos avec comme héros, le plus séduisant des monstres.
Ici Paris Un page-turner. On ne lâche pas ce roman.
France Inter Une savoureuse pépite littéraire. Un petit bijou de malaise et de cruauté.
Le Parisien Week-end Une critique acerbe et virulente d'un système scolaire qui peut broyer les adolescents.
Les Echos Un roman noir qui se lit d'une traite.
Ouest France Traduit du japonais par Diane Durocher
Des soubresauts de la guerre civile dans un village d'Estrémadure aux plaines gelées de Sibérie, de la légion étrangère dans le Sahara oriental aux amphis de la fac de Lettres de Barcelone, trois générations d'hommes maudits traversent le XXème siècle unis par les liens du sang, de l'infamie et de la mort.
Après "Le Bourreau de Gaudí" et "Les Muselés", Milo Malart affronte un adolescent docile qui pourrait bien avoir massacré tous les membres d'une famille à coups de pierre. Cinq jours de vent et de sang dans une Barcelone endolorie, théâtre de toutes les névroses d'un inspecteur aux intuitions plus fulgurantes à mesure que sa vie part à la dérive.
Engagée avec ferveur dans la lutte antibraconnage, la ranger Solanah Betwase a la triste habitude de côtoyer des cadavres et des corps d'animaux mutilés. Aussi, lorsqu'un jeune homme est retrouvé mort en plein coeur de Wild Bunch, une réserve animalière à la frontière namibienne, elle sait que son enquête va lui donner du fil à retordre. D'autant que John Latham, le propriétaire de la réserve, se révèle vite être un personnage complexe. Ami ou ennemi ? Solanah va devoir frayer avec ses doutes et une très mauvaise nouvelle : le Scorpion, le pire braconnier du continent, est de retour sur son territoire... Premier polar au coeur des réserves africaines, Okavango est aussi un hymne à la beauté du monde sauvage et à l'urgence de le laisser vivre.
La vie n'est plus possible à Paris. Pluies de bombes, attaques chimiques, pénuries, snipers ou rafles, Louis doit fuir. Avec sa mère et sa petite soeur, mais aussi ses voisins et son ex baby-sitter, l'adolescent débute une odyssée à travers une France ravagée. La destination est imprécise, les embûches nombreuses. Il ne possède rien, sinon la présence des siens, mais pour combien de temps ? Il est ce que l'on nomme un réfugié, et cherche désespérément un endroit où aller. Peut-être Pharos ? Dans le coeur de Louis brillent les lumières du phare d'Alexandrie. « Il y a une île, au milieu de la mer onduleuse, devant l'Égypte, et on la nomme Pharos. »